Intelligent pauvre et inconnu
Je consacrerai mon quart d’heure de pose
Pour vous tweeter depuis mon drone
« La terre est belle vu du ciel »
Dieu ne me contredirait pas
Les mains libres
Le cœur sur sa joue
L’esprit contemplatif
L’œil objectif
Harnaché à mon optimiste
Je vous décris voile au vent
Et si poétique
Mes yeux pleurent une pluie acide
Et percent la toile
Où se mélangent le sang et l’or
D’un bout à l’autre de la sphère
Une circulation ivre morte
De lumières folles
À la rallonge d’un sous de table
Luxembourgeois
Une fourmilière de tamanoirs
Qui cherchent de l'ombre
Dans un carré vert
Volant au-dessus d'un sol
Donne du pain aux oiseaux affamés
Me rappelant une merde
De Laurent Marre
Plus loin dans la galerie du fiel
Je survole des champs de fleurs
Appelant à l'amour de ses iris
Gorgés de pesticide aveuglant
Juste un tas d’ossement
Fossilisé d’entrailles
D’une terre qui ne digère plus
Ses peaux mortes
Avec ses veines expressionnistes
Jouant sur les plages du débarquement
Avec des excréments surréalistes
Des algues radioactives
Je m’en souviens
J’avais quatre ans
On voit aussi des choses qui paraissent inouïes, non plus d'un drone, mais d'un tapis volant (c'est plus économique).
RépondreSupprimerCe survol est formidable.
Une inspiration au beau fixe mais sans illusions (paradoxal ?).
Tu sers magnifiquement ton imagination
(l'Imagination : la Reine des Facultés selon Poe et Baudelaire).
L'imagination est amie de l'avenir...
SupprimerQu'elle soit universelle et voyageuse !
Merci James plein d'images et le texte du pur James
RépondreSupprimerbelle après midi poète
je viens d'assister en direct devant ma porte à la course "paris Nice"
ce n'est plus ce que c'était !
Sourire
Ils ont perdu le dosage du dopage
SupprimerDans une pharmacie clandestine en Espagne ou en Angleterre
On verra pour le tour de France
Si la pédale tourne plus vite qu'un robot de laboratoire...
Et si j'organisais le tour de la ville de Montcuq en vélib avec comme premier prix son kilo de suppositoire !
il y a tout dans ton blog ici
RépondreSupprimerlire et relire
see you later alligator
Ali le transistor
SupprimerMet moi de la musique
Non pas Michèle Torr
Et un gin tonic
Comme ça vu du ciel
Je serais pluriel
Une belle soirée James
RépondreSupprimerS'incruste la philanthropie
RépondreSupprimerCiel de cynisme
Sur la tablette de philosophie
Entre les rêves tristes
Et l'impasse d'un passé
Qui se glace
D'être aussi encombré
Et tenace .
Figure dans les denrées fécondes
Tout autant rondes et flasques
Qu'on en suppose l'idée hantée
Par l'ombre dans la lumière
Étonnamment incommodees...
C'est un pyrrhus qui croit surprendre
Et se sachant prêt se fait prendre
Tel le saint Si regrettable
Qui assis autour de la table
Embrasse la cène populaire
En crayonnant la vie sans cri...
Theof
Du grand art ! Je crie au génie !
RépondreSupprimerLe géni a réfléchi à la remarque de Musashi...
SupprimerIl est vrai que ses deux passages étaient trop "politique passagère" et le texte ne gagnait pas en longévité...
Alors j'ai à nouveau écrit sur la route l'aéroport et modifié la fin sur l'océan...
Qu'en dites vous ?
Voilà à quoi sert la critique même si on nous traite de géni il n'y a pas de fin en soi... Heureusement.
MERCI
Calme toi, Léonard. Euh, Hector. :smile:
RépondreSupprimerC'est cool, inégal mais ya pas mal de bons vers. Je te sors ce que j'aime moins:
"La route est un ruban de bonnet rouge
Obstruée par un trou noir
D’une sécurité devenue insociable
Et décorée au jean-foutre
D’un Guignol casqué
L’aéroport est à l’image d'un premier ministre
Clair comme l’eau d’une roche
D’un Saint-Pierre mort martyr
Durant la persécution de ses ânes"
"Avec ses veines expressionnistes
Gerbant sur ses plages du débarquement
Les excréments surréalistes
De ses navigateurs d’eau douce"
Voilà, c'est ce que je n'ai pas trop aimé, que j'ai trouvé facile, moins bon.
Le reste c'est très intéressant.
On dirait pourtant bien du Léonard de Vinci, car sur ce tableau, j'y vois une esquisse de la Joconde !
SupprimerEt le texte, du pur génie !
Oui tu as raison nous sommes tous des génies... De quelqu'un de quelque chose hier aujourd'hui et à venir
SupprimerVersion modif c'est plus intemporel moins ciblé
SupprimerJ'ai bien aimé dans l'ensemble:
RépondreSupprimerc'est un bon poème
Dans l'ensemble je suis d'accord avec toi
Supprimerun réquisitoire patho-synthétique
RépondreSupprimerbravo
Un quart d'heure bien instructif !
RépondreSupprimerUn cri alarmant sur les nuisances de la pollution qui détruit la planète par la main de l'homme... Où allons-nous de ce pas ? Bien dit
RépondreSupprimerCœur de saphir... J'aime ma lâcher dans les limbes de la satire... C'est jouissif de remettre de l'ordre dans la cabane Terre.
SupprimerUn texte puissant qui a toutes les bonnes raisons de faire vomir même quand on n'a plus 4 ans !
RépondreSupprimerTu as su tourner chaque situation, avec "diplomatie" malgré cette réalité qui donne au monde , une tristesse dont les gros "bonnets" n'ont rien à foutre.
Ceci ne les empêche pas de respirer l'air
Bien belle lecture en ce jour.
Super Véhément !
RépondreSupprimerMoi80... Oui il faut bien dire ce que l'on a envie de dire...
SupprimerDieu est en train de faire un poker avec le diable pour savoir si Pollock doit se réincarner sous la forme d'une sauterelle bleue...
RépondreSupprimerWaw, ça me rappelle qqn ... qui manque.
RépondreSupprimerSurréalisme quand tu nous peins !
Wow quelle force dans ce texte, quelle ironie diplomatique, quelle poésie...
RépondreSupprimervraiment superbe !
et la musique est en symbiose avec le texte!
Chantal
.
Tu vois, je reviens poser mes photophores sur les plates bandes du Px., et je tombe la gueule la-dessus. Ouais, comme retour il y a pire.
RépondreSupprimerC'est de la tripaille sur les etals des bouchers des vanites.
C'est le grand guignol de la superbe laideur du monde.
Stupre Clameur et Verite