Qui suis-je ?

- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
-
▼
2010
(177)
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▼
juin
(23)
- Un été
- Poésie en vacances
- Un point c'est tout
- Le bouquet ...
- Quand l'hippopotame baille c'est qu'il a envie de ...
- Le chant du signe
- Poète déchu
- Virtuellement votre
- A toi qui as navigué entre deux mers ...
- Miforu la fourmi et la cigale
- J'ai encore rêvé au pluriel
- L'amour à deux visages
- C’est bientôt l’heure de l’été ...
- La pluie porteuse de lumière
- Poupée de vie Poupée endormie
- Duo de votre plume !
- Prendre le temps ...
- Quotidienne espérance
- Ecrire le Centième Pour Qui Pour Quoi ...
- Le bleu séchera t-il mes larmes ...
- Le monde chauve danse avec des souris noires
- La vigile verte
- Volte-face
-
▼
juin
(23)
mercredi
Un été
Sous mes cils j'entrevois une nuée de papillons de nuit gracile
Et ce soir mes pieds déambulent sur une terre encore chaude
Où les bruits nocturnes s'installent aguichant mes envies de maraude
La nature s'est transformée en un camaïeu de vert cru et tendre
Où les insectes mangent et s'accouplent dans un climat anhydre
Le ruisseau ne coule plus ses galets polis revivent à la surface
Et leur couleur clair illumine les berges de mes audaces
Et toi tu es assise sur le flanc
Impassible lisant
Comme bien souvent ces derniers temps
Sous la haie de chêne blanc
J'entendais encore hier tes mots entrecoupés qui s'évaporaient dans un air
Frais et dans un long voyage nos âmes s'envolèrent
Depuis cet hiver
Pour un autre univers
Et soudain la vie a changé de tonalité
Depuis qu'une tiédeur s'est déposée sur mon coeur
Souffrant et martyrisé toute une année
Il ne m'a pas abandonné cet été mon bel enjôleur
Poésie en vacances
Un point c'est tout

Ce matin à travers champs
A l'aube du soleil
mardi
Le bouquet ...
7 roses
7 jours
7 raisons d'aimer
... Et puis l'adresse part en fumée
Vers mon île
Mon coeur se pique de son absence
Au nom de la rose
Perdu au bout du fil
Elle flirte avec ma fibre
Va-t-elle me rejoindre
L'unique rose de mon coeur
Quand l'hippopotame baille c'est qu'il a envie de faire l'amour
Sur le quai des brumes de l'étang gris
A force d'espérer la lune s'est voilée
Près de ma source ma barque restera amarrée
J'aimerai t'immerger à ma villégiature
Serais-tu prête à prendre le large sans armure
Ne sachant pas la douleur de ce coeur conquis
La charmeuse d'air flirte avec l'insoumis
J'aimerai t'ingérer des poésies
Tu choisiras nos histoires sans fin
Je choisirai nos soirs avec faim
Où nous les lirons toi et moi à l'infini
J'aimerai t'exposer sur ma peinture
J'esquisserai en filigrane nos coeurs comme dénominateur commun
Tu me dédieras ta couleur comme destin
Et nos âmes seront ma signature
J'aimerai caresser ta sculpture de soie
A la veine précieuse aux délicates parois
Avec tes mains à la taille-douce féline
Seras-tu un jour ma muse ou mon orpheline
J'aimerai faire l'amour avec toi
Quand tu le seras
Un jour avant mon désarroi
Ici ou là-bas
J'aimerai mourir dans tes bras
Quand tu le voudras
Tu emprunteras l'éternité de la fonte pour nos plaisirs
Pour renaître sans jamais vraiment repartir
lundi
Le chant du signe
Poète déchu
samedi
Virtuellement votre
Je ne pouvais te le dire
Sur mon livre d'or
Aujourd'hui je vais te l'écrire
D’un simple clic
Flirtant sur les courants d'airs
Claquant des pieds comme Fred Astaire
A toi qui as navigué entre deux mers ...

La faim la corruption
Une femme seule effrayée épuisée sans porte-voix
Un enfant d'un nid lointain
Devenu clandestin
Un avenir à huis-clos
Propulsé aux quatre vents sur les flots
Un pays d'adoption
De la nourriture à profusion
Une envie un manque
Un vide évident en planque
Une femme égarée déchue sans enfant
Un coeur chantant sur la rive des sanglots
Et ouvrant à Dieu ses ailes à l'orpheline
Reçoit un jour la grâce d'une colombine
Ô
L'aventure de ces deux inconnues qui ne se connaissaient pas
Celle portant à jamais le voile au coeur de tes souvenirs d'enfant
Celle que tu aimes appeler maman les jours de grand vent
T'a enveloppé un soir d'hiver dans ses bras
Deux destins
Deux vies sur ton chemin
L'une fut ta bonne étoile et te délivra ce besoin d'amour
L'autre est ton soleil éclairant ta route comblant tes manques sans détours
Là-bas ton arbre a pris racine
Et t'a transmis tes dons
Ici tes branches fleurissent en t'offrant une dimension
Te protège et t'illumine
L'une fit naître en toi l'émotion
Sous l'échange de vos premiers rires
L'autre calme tes angoisses de Cendrillon
Séchant tes larmes sans rien dire
Aujourd'hui ne cherche pas à savoir pourquoi tu es une artiste
Heureuse ou triste
Ne cherche pas à savoir pourquoi tu es une femme libre
Affirmée ou sur un fil en équilibre
Et le temps dessine l'amour
Demain sera un autre jour
Alors
Si tu es d'accord
Aime
Aime comme j'aime
Aime la vie tout simplement
Ô toi belle enfant
Nous ne saurons jamais tout le bien qu'un simple sourire peut être capable de faire.
Si vous ne pouvez pas nourrir cent personnes, nourrissez-en au moins une.
Mère Teresa
Illustration personnelle d'après une photo de sylvieléonard.com
jeudi
Miforu la fourmi et la cigale

J'ai encore rêvé au pluriel
J’ai rêvé que le monde pleurait
J’ai rêvé que l’amour naissait
J'ai rêvé à l'impossible jamais
Je suis au milieu de trois milliards d’elles
Je ne me suis pas perdu
En m’attachant à elle
Pour ne pas perdre ce que je n’ai plus
J'ai rêvé que le feu gelait
J'ai rêvé que l'eau brûlait
J’ai rêvé que le monde riait
J’ai rêvé que le monde pleurait
Je suis partie en croisade sur la piste
Aux étoiles sans faire le clown blanc ou l’auguste
Juste en étant moi en m’accrochant à elle
Pour ne pas dissoudre ma passion plurielle
J’ai rêvé que l’amour naissait
J'ai rêvé à l'impossible jamais
J’ai rêvé que l’amour hurlait
J'ai rêvé que tu m'aimais
Je me suis réveillé
Le monde n’a pas changé
Me serais-je égaré
Elle n’est plus sur mon oreiller
lundi
L'amour à deux visages
samedi
C’est bientôt l’heure de l’été ...
jeudi
La pluie porteuse de lumière

Se dessine un arc-en-ciel
Perdu dans le noir
En plein jour ce soir
J'aperçois un corps en faïence
Une résonance de mon enfance
Je m'avance
Serait-ce mon jour de chance
Il pleut des cordes
Miséricorde
Au bout d'un fil
Se tient debout une ombre indélébile
Serait-ce un malheur habile
Ou un bonheur fertile
Au bout de mes doigts
Se tient de sang froid
Un homme immobile
Ou une femme subtile
Serait-ce un mirage
Une image
Ou un nuage qui passe
Une étoile filante venant de l'espace
Et le fil se casse
L'ombre s'efface
Sur les flots pugnaces
Serait-elle ma préface
Laissant un corps une âme une étincelle une grâce
Serait-elle la porteuse de lumière
Ma prière
samedi
Poupée de vie Poupée endormie

Poupée battue
Poupée disparue
Partie seule avec la haine
Poupée de laine
Poupée glacée
Poupée oubliée
Toute seule en peine
Poupée de porcelaine
Poupée fluette
Poupée muette
Oublié par La Fontaine
Poupée polypropylène
Poupée à consommer
Poupée à jeter
Seule face à la mondaine
Sous un ciel nerveux et blanc
Son dernier vertigineux élan
La conduit vers un amour indéfini
Où ses nuages restent inassouvis
La poupée ce serait-elle brisée les ailes
Et plus personne souhaite jouer avec elle
Dans le tiroir ou ensevelit sous son lit
Folle finira t-elle sa vie
L'errance
L'espérance
La chance
La danse
Mettront-elles la Poupée
Ma jolie poupée
Dans l'ambulance
Sous la bonne fréquence
Au diable l'indifférence
mercredi
Duo de votre plume !

Ô déesse
A ses sentiments profonds
A la libération
D'un je t'aime
Toi et moi-même
lundi
Prendre le temps ...

dimanche
Quotidienne espérance

Aéré
vendredi
Ecrire le Centième Pour Qui Pour Quoi ...
Ennemis
Malheur au temps
La feuille tendue que le vent emporte
Voltigeant au dessus de l'eau
Et des airs
Merci à vous Prévert Baudelaire Apollinaire
Pour vos préliminaires
Et à vous mes insulaires
Saura-t-elle encore m'étonner cette plume
Signant sous un autre costume
Se reposera t-elle sans arrêt
Sans s'échouer
Pour vivre une nouvelle odyssée
Un nouveau voyage par delà les mers nul ne le sait
jeudi
Le bleu séchera t-il mes larmes ...
mardi
Le monde chauve danse avec des souris noires

La vigile verte
Un soir de pleine lune
En plein règne s'endormirait -il avec elle
En cette nuit blanche
Sous un vent capricieux
A l'aube de l'été
Ici
Sous la fraicheur de l'aubépine
Elle c'est la reinette verte
Volte-face
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