Qui suis-je ?

- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
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2012
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décembre
(18)
- Par-delà une nouvelle année
- Ispahan
- La vraie vie est ailleurs
- Tchin Tchin Afflelou
- La Fée Maya
- Le Père Noël de Thadée
- Mondialisation
- Substitution amoureuse
- Gérard deux parts Dieux
- Araméen
- Fils tu seras
- Cil volauvent au pays d'Arcadie
- Douglas
- Le monstre
- Le testicule est misogyne et athée
- ♬♪ⓛⓞⓥⓔ♬♪ⓘⓢ♬♪ⓘⓝ ♬♪ⓣⓗⓔ ♬♪ⓐⓘⓡ♬♪
- Les essayages de la vie
- L'annonce faite à Marie
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décembre
(18)
jeudi
Fils tu seras
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En rêve Dans un bus Oublié d'une station qui s'achève Mon double que je vois est au terminus Le ciel est si noir L'endroit couv...
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Je te caresse comme la plume d’oie Caresse et berce nos envolées sauvages sous la soie En naviguant au dessus de tes hanches J'amerrirai...
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Dans les pliures du poème Nier l'évidence Dos courbé Sur la nuit qui m'isole Danse l'alcool Sur le vent sourd Au gré d...
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L'aube cherche le jour Comme cette fleur Lourde de pluie Cherche mon esprit Qui cavale à vive allure Sur la peau d'une voix secrèt...
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Né entre deux cygnes Je ne tisse aucune rime La plume Remplace l'haleine de mes vertiges Qui se mélange à l'œil D'un j...
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Ce qui me paraît le plus dangereux Est d'avoir une vie normale En apparence Je pars d'une feuille morte Lorsque mes doigts...
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Nuages noirs et gris Quelques blancs me sourient J'ai escaladé l'arbre pour voir le monde La pluie glacée du jou...
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Il est temps de vous dire une vérité Qui est James Px. J'ai lu récemment sur un blog « Tout dépend de qui vous êtes » Si vous...
fils tu seras ce que je ne peux faire pour toi
RépondreSupprimerOui merci !
SupprimerJ'ai une fille on fait comment ?
RépondreSupprimerIl suffit de venir me voir...
SupprimerPour dérégler la source !
il a vu des geants aux pieds d'argiles
RépondreSupprimercourir pour rien à la vitesse du mil
il veut rester comme à sa naissance
enfant
de passion ,
belle aisance
b soirée
Merci bonne soirée si tu repasses ta chemise par là...
SupprimerTu seras un homme mon fils
RépondreSupprimerSi tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre;
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d'un seul mot;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi;
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.
Si tu peux rester calme alors que tous tes proches
Semblent perdre la tête et vouloir t'en blâmer,
Si tu peux croire en toi face à tous leurs reproches
Mais comprendre leur doute et toujours les aimer ;
Si tu peux espérer sans te lasser d'attendre,
Si tu ne sais mentir à ceux qui t'ont menti,
Si celui qui te hait, tu ne peux le lui rendre,
- Mais sans parler en Sage, ou sembler trop gentil ;
Si tu rêves - mais sans que ton rêve t'envoûte,
Si tu penses - mais non vers d'abstraites hauteurs,
Et si tu sais passer de Triomphe en Déroute
Sans te laisser berner par ces deux imposteurs ;
Si tu peux supporter qu'un vil faquin dévie
Le sens de tes propos pour abuser les sots,
Ou voir briser ton oeuvre et, penché su ta vie,
Avec de vieux outils assembler les morceaux ;
Si tu peux risquer tous tes gains à pile ou à face,
Simple lot au hasard d'un seul coup suspendu,
Tout perdre, et repartir de tes débuts, sans place
En toi pour un soupir sur ton pari perdu ;
Si tu forces ton coeur, tes nerfs, tes tendons, même
Quand las de t'obéir ils s'en sont détournés,
Et si ta Volonté, résistance suprême
A ton vide total, leur dit toujours : "Tenez !"
Si tu sais rester noble en parlant à la foule,
Si tu sais rester simple en côtoyant les rois,
Si pas plus que l'ami l'ennemi ne te foule,
Si tout homme t'est cher mais nul n'a trop de poids ;
Et si tu peux remplir la minute exigeante
De secondes valant la course que tu fis,
La Terre t'appartient et - leçon plus grisante :
- Tu seras un Homme, mon fils !
Rudyard Kipling
Merci !
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