Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
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2011
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septembre
(20)
- La guerre de Troie aura-t-elle lieu
- Le mariage entre un verre à pied et un ver à soie
- Réflexion de basse-cour
- « Le pseudomime »
- Quand le téléphone sonnera il n’y aura plus personne
- La coulée d'encre
- Inspirations et tendances
- La vraie vie est-elle absente
- Réflexion au bout d’une éclipse solaire
- Camping « jepoème »
- A A A +
- C’est l’heure de faire demi-tour
- L'amour serait-il plus fort que le présent
- Du panier à salade à la tôle compressée de César
- Je t'aimerais même
- Le triptyque du poète
- Et ce soir je ne serai pas en retard
- Il est parti quelque part
- Chair contre chair
- L'alcôve amoureuse
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▼
septembre
(20)
jeudi
Du panier à salade à la tôle compressée de César
Sans papier avec des poires et l'Humanité
Trois ou quatre taulards un thermos de café
S'entassent sur une étagère une vie d'un Figaro
Et les beaux yeux d'Alessandra Ambrosio
Ce n'est pas consigné aucune mention
Ce n'est pas sous verre attention âme fragile
Et pourtant regardez ce bazar à morpions
Où l'ennui comme une blatte a élu domicile
Parle autant que ces quatre murs imbéciles
C'est fou ce qu'on trouve dans une prison
Des gardiens de musées des pompiers des médecins
Faudrait qu'on songe à l'arrosage du melon
C'est une idée pour consulter les pépins
Pour éviter de se tirer la Joconde dès le matin
Pour remplir ce panier vide plein de grisailles
Ces feuilles sans coca qu'on chique sans fin
Les magazines de cul collés aux miettes de pain
Les sudokus les mots croisés gavés à la main
Et ces « je partirai bien demain mais il y a la muraille »
Tout ce temps fondu comme un cachet d'aspirine
Et là juste un cadre fatigué qui a une grise mine
On écrirait « ne pas toucher en voie de décomposition »
C'est fou ce qu'on trouve dans une prison
Des ferrailleurs des receleurs des experts sans contrefaçon
Faudrait qu'on songe et ça serait sûrement une affaire
A faire payer aux visiteurs l'entrée du cimetière
Où palpitent des cœurs émaillés de tristesse ou de vengeance
Si la justice compilait ces erreurs moyennant finance
On ferait du panier à salade un César en tôle compressée
Bien sûr il voudrait s'en aller pour s'amuser
Ou pour aller pisser dans les beaux quartiers
Mais dehors le monde lui fait peur
Avec tous ces pékins pas besoin de voyager
La prison son plus long séjour ne lui donne plus mal au cœur
Il a mis sa vie au vestiaire entre Lucifer et le Divin
Sur un cintre pour ne pas la froisser
Qui pourrait soupçonner qu'entre deux étagères bien huilées
Dorment à l'ombre trente-cinq années
D'un gardien de prison transformé en musée Grévin
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Dès que je partage une pensée Avec quelqu'un qui sait écouter J'entends tout Même le silence Mais ce qui d’une déclaratio...
J aime beaucoup ton écrit!!!!
RépondreSupprimeril y a bien à dire sur les prisons
et ce monde carceral
vraiment beaucoup!!!
une honte permanente m habite à ce propos!!!!
Excusez moi mais la je bondis
RépondreSupprimerQuoi .il faudrait face à tous ces meurtriers violeurs.et autres tortionnaires dire
"excusez nous n avons pas trouver de Palace pour que vous puissiez expier vos fautes !!!!!!"
Désolée mais si vous aviez vécue.....
..non .....finalement rien.....Moi je n ai pas honte du tout....
.je dirai simplement que les petits délinquants n ont rien à faire la dedans et que les bracelets devraient d avantage fleurir
Bonne journée........
josy01
RépondreSupprimerMoi je me suis amusé car je n'ai rien à me reprocher lorsque j'ai écrit cette satire en quelque sorte ... Je ne juge pas ! Je dénonce !
Je raconte à travers l'autre la vie gaie d'un gardien devenu cadre dans une prison Française.
Il y a des assassins qui courent librement comme il y a des innocents ou des condamnés pour le vol d'une orange enfermés et puis il y a les gardiens ... Certes c'est plus dur de conduire la bête humaine sur de bon rail que d'en chercher sous des matelas miteux ... Et pourtant rare lorsqu'ils font grêve !
Quand l'homme balance entre le mal et le bien et que justice n'arrive plus à "Hisser" le "Juste" du "Faux".
RépondreSupprimerLa vie est une prison,la raison est une prison,une passion est une prison!
RépondreSupprimerLiberté ou es tu?
qui es tu?
j'aime ton texte James
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Patricia
RépondreSupprimerRebondir comme une Gazelle en chocolat dans la Savanne de Papy Brossard !
Je ne parle pas des détenus si ils sont coupables ou non coupables !
Mon texte raconte à travers cet univers carcéral la vie cistercienne d'un gardien de prison !
Certes le prisonnier passe sous ma plume mais ne le libère ni de ses fautes ni des ses rêves de retrouver un jour sa liberté.
Tiens peausablé , on a troqué sa robe rouge contre un cuir noir si les saisons changent « le décorps » aussi !
RépondreSupprimerEt tu a choisis une belle ancre pour changer de couleur et de matière ...
Patricia
RépondreSupprimerpourquoi "bondir" comme cela ???
qui vous parle de palace???
de meurtriers???
Mer des îles
RépondreSupprimerVoilà il faut voir le plus loin possible... pour espérer avoir ce qui est le plus près !
Petit "caméléon" ne se dénature jamais...rester soi c'est l'essentiel. Ton clin d'oeil "observation-analyse" apprécié. A+
RépondreSupprimerJosy et patricia
RépondreSupprimerNe vous crêper pas le chignon c'est has been !
il y a quelque chose de particulier dans ta poésie
RépondreSupprimertu mêles les pensées et les images le vrai et ta réflexion personnelle
tu t'engages de façon humoristique fine
c'est très fin , très habile
Un portrait saisissant d'une triste réalité Judiciaire
RépondreSupprimer+ vote
Merci James pour ce partage
Bizzz
Christine
je suis d'accord avec Dame Marine sur la qualité de tes textes. C'est très fin.
RépondreSupprimerChristine
Peausablé
RépondreSupprimerJe vois mieux que le toucher d'un aveugle !
ton texte est véridique sur plusieurs points...
RépondreSupprimerTout d'abord je dirais qu'il est bien tourné, avec certains mots parlant comme un parigot.
Les premières lignes me font penser à la prison des années 50-60, celle ou il y avait encore les vrais taulards
Dans le milieu, je dirais qu'on a dans la vie que ce que l'on mérite, et les vrais taulards justement le savaient, donc ce milieu carcéral qui avant était peuplé par des vrais truands l'est maintenant par des fouteurs de merde qui n'ont que ce qu'ils méritent, j'ajouterais que nos prisons sont peuplées à 75 pourcent d'étrangers, qui ont actuellement, télé, jeux, etc etc, et qui sont nourris par l'état donc par nous, dommage que nous n'ayons pas dans notre pays des lois telles qu'ils en existent encore ailleurs, cela dépeuplerait et viderait ces lieux
.
Un sujet d'actualité parfaitement écrit et satirique au possible.
RépondreSupprimerUn grand bravo à toi James
Gros bisous Corsés
Ce que je ne comprends pas dans les prisons c'est qu'on continue à écouter les volontés de certains prisonniers, qu'on leur laisse leur dignité, qu'on les appelle "Monsieur" ou "Madame" alors que ce ne sont que des déchets de la société, le dernier en date est ce garçon qui a tué sa petite amie, l'a découpée en morceaux avant de jeter les morceaux à l'eau et qui a bu des détergents dans sa cellule pour faire remarquer combien il était mal nourri et avait faim, le pauvre chéri!!!!!!A croire finalement que c'est de la faute à la victime si elle est morte.
RépondreSupprimerEntièrement d'accord avec toi Marc!
RépondreSupprimerL'univers carcéral a beaucoup évolué ces derniers temps, beaucoup de gens emprisonnés, beaucoup de races mélangées dans des endroits devenus contigus qui ne sont plus aménagés car surpeuplés.
A notre époque personne n'est à l'abri d'un petit séjour aux frais de la princesse, personne ne connaît son avenir...!
On a la chance, si je peux dire, d'avoir chez nous un tout nouveau centre de détention pour remplacer l'archaïque et ancestrale prison Charles III.
La vidéo est vraie, un ami de Katia l'a visitée, en visiteur
http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=1&ved=0CB8QFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.justice.gouv.fr%2Factualite-du-ministere-10030%2Fle-nouveau-centre-penitentiaire-de-nancy-maxeville-17356.html&rct=j&q=nancy%20nouveau%20centre%20de%20d%C3%A9tention&ei=fyWITqHRNoi20QXIw4AN&usg=AFQjCNG6_KAK2QsKDzJWn598KRYOL4Yxmg&cad=rja
Au vue de ta vidéo Sandy, je dirais que c'est une honte, de leur permettre de pouvoir disposer de tout cela, y a des personnes à l'extérieur qui ne disposent pas de 13m2
RépondreSupprimercela me révolte.
Je trouve aussi!!
RépondreSupprimerEn ce moment il y a un véritable déséquilibre entre les "fripouilles" traitées avec "respect" "considération" et les gens communs, "normaux" qui meurent de faim dans les rues!
je déplore les erreurs judiciaires, je n'emprisonnerais qu'à coup sûr, mais du moment où un acte abominable a été commis, je ne pourrais plus traiter comme un être humain celui qui l'a commis!
je ne pourrais pas travailler dans ce système!
Marc ... C'est sans doute à cause de la musique qui évoque les années 50-60 ... Je l'ai fait exprès pour marquer l'espace temps, ce temps qui passe, le temps d'une vie d'un gardien quelque part emprisonné !
RépondreSupprimerJe parle de la vie "carcérale" d'un gardien de prison qui se confond à celui des détenues depuis 35 ans et plus et peu importe le pourquoi de leurs incarcérations ... On se sait plus si il est le gardien ou le condamné.
Ensuite je vous propose de lire la suite ... l'autre texte qui parle de la dernière minute avant l'exécution capitale.
Marel20
RépondreSupprimerJe ne pouvais pas le traiter autrement ...Ce qui me permet de rester neutre tout en dénonçant les dérives, les inégalités et l'encadrement de ces institutions délabrées ou neuves selon le pouvoir !
On parle souvent de la condition des détenues mais jamais celle des gardiens !!