Loin de la vraie bohème
Mais proche de la guerre
Des nèfles et des nerfs
Se collent ici sur un emplacement de rêve
Qu'ils connaissent finalement ni d'Adam ni d'Eve
Mais qu'ils ne changeraient pas
N'insistez pas
Pour tout leurre du monde
« A.....Z » Alias tout le monde
Homo sapiens fidèle
Et même si ce n'est pas Noël
Reste cloîtré au pied du sapin
Où il s'accroche comme un acarien
À la moquette
Alcool et cigarette
L'aident à tenir assis entre l'écran
Et le paravent
Une tête accompagnée d'un regard sombre
et blafarde à force de rester à l'ombre
Sous ses yeux se logent de grosses poches
Vides et pleines
À l'intérieur de l'amour et de la haine
De la vie ni belle ni moche
C'est comme d'aller chercher de l'eau à la fontaine avec une passoire
Passer de l'émotion vive à un retour grotesque déambulatoire
Et l'amitié entre campeurs
C'est comme croire que les Castors dînent avec les Trappeurs
Parfois par erreur ou par chance deux homo sapiens s'accouplent
Au lieu d'être heureux les autres campeurs
Se cuisinent des yeux au beurre noir et pleurent
Cris et jalousie s'il vous plait
Pour un dîner presque parfait
On note
Sommes-nous bien tous potes
Car face à cette belle ardoise
Qui va payer l'addition de la Villageoise
Et bien qu'il se fasse tard
La pendule continue son manège sans crier gare
24 heures sur 24 non-stop le monde tourne
Sur « je poème »
Sans problème
Où le grand déballage
D'esprit
Souvent dans le cirage
Flirte avec la schizophrénie
C'est comme à la télé
Réalité
C'est ce que l'on aime
En live sur « je poème »
J'arrête momentanément les rimes
Prem's
Derch'
Le même son à la fin de mes vers
Pour voir les autres dans la merde
Cela nous réchauffe les baleines
A bosses ou bleues
De toute façon
Tout doit disparaitre
Sur terre c'est les soldes
Le camping c'est un état d'esprit
Sain ou malsain peu importe
Le poète est libre
Nous ne sommes pas loin de la signification
Morale du projet de sincérité de Rousseau
Dans laquelle nous serions davantage touchés par une personne
De chair et d'os
Que par une fiction
Je reprends la rime
Mais j'attends toujours ma prime
Un petit vote un petit com. un petit passage
Non rien bref vais-je rester sage
Fin de l'épisode
Partirais-je alors à mon tour en exode
Je vous dis à bientôt
Et ne pleurez pas car il fait beau
Regardez par la fenêtre
Même s'il pleut imaginez un être
Qui semble heureux
Et qui vous regarde droit dans les yeux
Pour vous dire « je vous aime »
Ne changez rien à vos poèmes
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Satire sur un des sites de poésie sur lequel je publie mes textes.
ne change rien à tes poèmes
RépondreSupprimerJ'aime bien l'image de la passoire
RépondreSupprimerC'est assez révélateur
Reste comme tu es James
Jean-Michel
bye
+v
j ai ris
RépondreSupprimeret puis souris..
aurais je dû être grave???
La dame
RépondreSupprimerChaque histoire a une fin qui nourrit le poète
bonsoir
RépondreSupprimerun tableau vivant ...........vu d'un regard acéré (à serrez?)
alain
"Regardez par la fenêtre
RépondreSupprimerMême s'il pleut imaginez un être
Qui semble heureux
Et qui vous regarde droit dans les yeux
Pour vous dire « je vous aime »
Ne changez rien à vos poèmes"
Ne changez rien à vos poèmes....merci pour le partage.
Amicales pensées
Jean-Michel
RépondreSupprimerPour une passoire, ce n'est pas un défaut d'avoir des trous.
Mais pour un cerveau ...
Ne changez rien à vos poèmes James ! j'aime et vote
RépondreSupprimerGarrigue
ben quoi il y en a UN qui a l'air en colère .....j'ai pris un mobilhome c'est plus sûr lorsqu'il y pluie de grèlons
RépondreSupprimerOk ...c'était bien envoyé et ça venait du coeur !
bonne soirée
c'est un combien d'étoiles ce sacré camping ??
RépondreSupprimerPourlplaisir
josy01
RépondreSupprimerLa gravité nous pousse toujours plus bas ... Il faut parfois la remonter mécaniquement ... Car la nature ne propose pas de saint artificiel !
Donc rien de grave, juste un défoulement linguistique histoire d'avoir une plus belle vue sur le pigeonnier !
Ne change rien à) tes poèmes James...
RépondreSupprimerPour le camping...
Il y à toujours des emplacements...ou il ne fait pas bon de se poser.....
Je passe mon chemin...et trouve terre plus loin....
J'aime le calme...des voisins...
Sourire merci l'Artiste et belle journée sous la tente...
Amitiés...Sissy*****
les étoiles changent d'après les saisons
RépondreSupprimersourire
Alain
RépondreSupprimerRecadrer les morts c'est inutile ... Alors je m'attaque aux vivants ! Avant qu'ils ne meurent seuls derrière le cadre ! J'enlève la poussière ...
Athalie
RépondreSupprimerJe ne changerai rien !
Evidemment ...
eclipse45
RépondreSupprimerJe ne suis pas en colère ... Je viens juste de quitter mon nombril ... et j'observe le vol des mouches !
voilà les seules occupations intéressantes
RépondreSupprimercontinue
C'est un gîte francophile devenu un camping nécrophile ... La réponse est à demander aux clowns de la piste aux étoiles, ils détiennent les billets d'entrées et le livre d'or, ils font même la police...
RépondreSupprimerLe camping le plus célébre ce visite 24/24 ... Les morts ont du coup des droits d'auteurs suivant le nombre de visiteurs sur le site !
C'est saint la vie ! Vivre pauvre et mort riche ...
Merci Sissy
RépondreSupprimerNon je ne change rien heu ! Si, mais c'est sans intérêt
BALMAIN
RépondreSupprimerLa vie aussi ... La poésie aussi ...
"Des p'tits trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous"...où s'échappent des bouts de nous...
RépondreSupprimerLe temps file et les aiguilles nous échappent...
Tant pis, on passera entre les mailles...
La dame
RépondreSupprimerTu tricotes les mots pour en faire des phrases et tes phrases deviennent des tricots pour recouvrir tes maux ...
Lesly
RépondreSupprimerL'aiguille est dans le foin et vous ?
pénible était le voyage chaque jour le brouillard s'épaississait
RépondreSupprimerpuis vint la nuit presque attendue où les trains sont restés bloqués
nul passager dans les couloirs que leurs fantômes et tous les wagons vides