Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
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2011
(148)
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juillet
(23)
- Adultère en terre brûlée
- Ils ont volé la corne du Rhinocéros
- La corne oubliée (esquisse)
- On ne meurt jamais dans la mort
- Et si les gentils n’étaient pas si gentils
- Entre punaise et exégèse soyez à l'aise
- Entre Burj Khalifa et la baie des anges
- Un plus un égal trop d'interrogation
- Secret d'un jour
- L'ange noir et la belle
- Quand le mistral s’élève jusqu'aux étoiles
- Songe quotidien
- L' exilé du vendredi
- 24h00 entre la vie et la mort
- Vol libre au-dessus des pitons
- S'il suffisait de dire je t'aime
- Brûlure intense d'un enfant bleu
- A l'air du belvédère
- Belle de nuit belle de jour
- Crime absolu double peine
- Imagine-toi poète face à la force
- L'éternel masculin
- Baiser ou fumer sous liberté conditionnelle
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▼
juillet
(23)
jeudi
Entre Burj Khalifa et la baie des anges
Pour rencontrer les anges
Du haut de cette tour de 828m
Chaque soir
Enfant dans ma tête
Je tutoyais un ange
Je l'appelais Cassandra
Il me protégeait
Avec ses pouvoirs magiques
Il symbolisait la connaissance
Le voyage
Et une grotte ténébreuse
Dans mon rêve
Au terme d'un long voyage
Mon maître imaginaire
Me demande d'aller chercher une lampe
Avec un objet magique sans valeur
Je préfère conserver la lampe pour moi-même
Mon maître m'abandonne
Dans les ténèbres de la grotte où gisait la lampe
J'ai froid j'ai peur mais je reste courageux
La lampe est hantée par un grand génie
Je parviens à maîtriser ses pouvoirs
Mais mon maître n'est pas d'accord
Il utilise Cassandra pour me persuader
Et je finis par profaner un symbole
Un œuf Fabergé mythique
Ayant appartenu à une grande souveraine
Réveillant ainsi l'oiseau aux plumes de fer
Cet oiseau est le véritable maître de la lampe
Mais je me réveillais toujours
Avant la fin de l'aventure
Je suis aux cent soixantième étage
Pour rencontrer l'oiseau de fer
Du haut de cette tour de 828m
Aujourd’hui
Je ne vois rien
Au sommet
Les humains sont devenus des puces
Et leurs cris ressemblent à des miaulements
Perdus dans la hantise des nuits
Dans un désert sans fin
Où le parfum Fabergé s'est évaporé
A jamais aux cent soixantième étage
Le monde est trop petit
Etriqué me semble-t-il
Enfant je croyais
Qu'il y avait des forêts
Des prairies à perte de vue
Des lacs limpides enchantés transparents
Dans lesquels des rivières d'argent coulaient à flots
Avec des monstres gentils
Des villes vertes et dorées
Scintillant l'amour la grâce la volupté et l'espérance
Et que les anges
Nous faisaient la courte échelle jusqu'aux étoiles
Je suis aux cent soixantième étage
Pour rencontrer l'amour
Du haut de cette tour de 828m
Je suis l'homme aux cent soixantième étage
Mais tout le monde s'en fout
Elle s'appelait Cassandra
Elle ressemblait à une fée
Se serait-elle noyée dans la baie des anges
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http://www.youtube.com/watch?v=HQwLfRQWYVI&feature=player_embedded
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Assis entre le marbre noir du pays basque Et une herbe grasse d'un vert intense Face à un bouquet de fleurs Là où les rayon...
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Les murmures du monde s'évanouissent, laissant place à un instant de grâce, un souffle à appréhender. Dans le jardin d'hiver, où les...
Oh!Merci pour ce joli voyage poétique
RépondreSupprimerNayhenni
.../...
RépondreSupprimertrès très bas en-dessous de l'inspiration,
il y a l'exaspération.
Y sommes-nous ?
En tout cas, c'est à s'y méprendre
Et à ré-entendre ce bzzzzz se répandre...
Bye bye
Agnès
je suis au 161 étage
RépondreSupprimerton oeuf fabergé est cassé
mais je sens d'ici son effluve
que le vent m' apporte
la lampe à huile est morte
les humains il n'y en a pas
cassandra je ne la vois pas
les forêts sont mortes
viens dans mon baobab
on se verra un jour
car tu n'es pas tombé par hasard
sur ma planète pendant que je dormais
j'écris en dormant
Nayhenni
RépondreSupprimerC'est beau ... Mais !
Oui de l'eau en plein désert ... Formidable ! Le rêve tue lorsqu'il se réalise comme un fantasme !
Pourvu que la terre nous pardonne ...
L'homme est à la fois un génie à 828m et un peu fou à raz du sol !
A plus
Agnès
RépondreSupprimerC'est un message comme toujours ...
L'homme est à la fois un génie à 828m et un peu fou à raz du sol !
RépondreSupprimerAu moins dans les extrêmes, il a le mérite d'être quelque chose mais au centre, c'est souvent la tiédeur suprême...
Bonne journée James
La dame Ah ! Moi quand je dors je dors ...
RépondreSupprimerGaelie
RépondreSupprimerIl faut savoir se placer ! Et se déplacer ... Pour éviter la médiocrité !
Fascinant... la vue, la lampe... tout..
RépondreSupprimerSais-tu où est passé mon tatou ?
Je connais un petit génie... Où ?
Ah non ! Je ne te dirai pas tout !....
Eschylle
RépondreSupprimerJ'ai vu passé mon tapir
Se tirer la bourre à Filitosa entre deux menhirs
L'un phallique et impudique
L'autre pudique et sadique
J'ai vu passé mon tapir
Faire un tour en Amérique du sud entre ton tatou et un émir
L'un en bikini
Et l'autre en babouche verni
ben oui
RépondreSupprimertu ne rêves pas!
un ange m' a fait la courte échelle..
j'écris d 'une étoile.....
Quand la vie fait qu'on est confrontés à la réalité et que le rêve s'estompe, il reste une nostalgie de ce temps perdu qui nous pousse malgré tout à essayer d'y croire
RépondreSupprimerMais est-ce que de s'approcher des cieux nous rapproche plus du paradis que de s'approcher de celle qu'on aime pour échanger un baiser ?
Sûr que dans les deux cas on n'est plus près du sol,
Mais lequel des deux est le plus près d'un ange ?
Josy01
RépondreSupprimerAccrochez-vous bien car en bas c'est tendu ...
caressedesyeux
RépondreSupprimerA choisir on reste toujours plus libre en l'air que par terre !
Mais le plus dur est de couper « le cordon ombilical » ...
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RépondreSupprimerBonsoir James
Tiens moi aussi elle me rappelle quelque chose cette Cassandre
Elle me rappelle qu une bande de narcissiques sevit sur le net
en s imaginant que toutes les personnes qui naviguent sont des
dégénérés Mentaux....:)))))).
merci pour ce rappel à l ordre !!!
Je suis au 170ème étage sur la Tour d en face et je ris.
Belle Soirée
Patricia
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Patricia
RépondreSupprimerAucune tour ne dépasse Burj Khalifa vous devez vous trompez de chiffre ou de sens ... Ne seriez-vous à 170 pieds sous terre ?
Je vous envoie un peu d'air ! Bonne nuit évidemment ...
Nota
N'ayant pas saisi votre message je me noie jusqu'à demain à 20 000 lieux sous les mers !
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RépondreSupprimerPour la tour de 170 étage C était une métaphore ...... :))
Ou est donc votre imagination .????
Merci mais Gardez votre air je vous prie ..
Bonne nuit
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Pat.
RépondreSupprimerBon vent ... Et pour l'atterrissage vous avez pensez à vos airbag's !
Déception de cet enfant "grandi" qui ne reconnait plus "son monde à lui"
RépondreSupprimerTout a disparu ...ses rêves même n'arrivent pas à le rassurer ....
J'ai aimé ce moment à la recherche de .....
Oui Marie-Rose ... et au-delà
RépondreSupprimerEt l'émir en mal d'altitude humanitaire
Edifie une tour dans la stratosphère
Alors que parterre
C'est la misère ...
Intéressante version de la lampe d'Aladin.
RépondreSupprimerLéon
RépondreSupprimerJ'aime bien m'inspirer de contes en les mélangeant avec ma vie, mes rêves, la folie, l'espoir, l'humanité ... Lui redonner un nouveau sens plus moderne plus adulte ou humain tout en gardant son identité. J'essaie de transposer mes souvenirs enfantins pour répondre à mes interrogations du monent ...