
L'avait-il aimée sans aucun doute
Un soir d'été
L'avait-il oubliée
Disparu
Au coin de la rue
Elle ne l'a jamais revu
Et l'histoire continue
Elle ne se rappelait plus
Après avoir accouché tout doucement
Et endormi son enfant
Que le temps s'était suspendu
Elle ne se rappelait plus
Après avoir porté tout simplement
Et assassiné son enfant
Qu'elle s'était perdue
Elle ne se rappelait plus
Après avoir étouffé tout simplement
Et congelé son enfant
Que son crime était absolu
Elle ne se rappellera plus
Après avoir hurlé tout doucement
Et pleuré son enfant
Qu'elle s'était pendue
Il l'avait embarquée sur cette route
Il l'avait battue sans aucun doute
Un soir d'été
Il l'avait violée
Disparu
Au coin de la rue
Personne ne l'a jamais revu
Et l'histoire s'est interrompue
Affaire classée
Sous une pile de dossiers
La poussière s'est installée
Et le marbre blanc s'est grisé
J'aime le côté assez glauque de ce poème James, presqu'une ambiance de triller qui parle de faits malheureusement vrais.
RépondreSupprimerBises au peintre
LANDE
Oui, j'ai rebranché le projecteur mural, ouvert le congélateur où une vieille pellicule super 8 trainait ... J'ai visionné et gerbé ; j'ai ouvert les actualités juin 2011 je vois les mêmes scènes le même drame ... J'ai regardé, je me suis retenu et j'ai écrit ! Le temps passe l'horreur persiste.
RépondreSupprimerA plus
Bises...
Oui, l'horreur persiste.... même poétisée jamais l'horreur ne meure... Bien à toi, James.
RépondreSupprimerDestinée
Destinée merci
RépondreSupprimerLa poésie ce n'est pas que des fées de l'amour loufoque du mal de crâne ... c'est aussi balancer la merde par la fenêtre espérant qu'elle attérise sur nos cœurs sous nos yeux ; pour nous mettre la puce à l'oreille, un sixième sens et que parfois à côté de nous il y a quelqu'un près à commettre l'irréparable et que l'on peut l'aider à temps.
Bonjour
RépondreSupprimerJe lis ton poème et je me souviens d'un poème presque pareil qui a causé mon blocage :
un sale viol et combien de conséquences fâcheuses.
Ta plume est généreuse et fine, elle sait comment creuser ...
amicalement
je pense qu'il faut vivre une situation pareil pour comprendre l'acte ... Même ci celui ci est horrible !!!
RépondreSupprimerTexte dur ! et fort en émotion ...
Bb...
Regarder, écouter et dire.
RépondreSupprimerS'extasier devant la beauté!
S'indigner devant l’insupportable!
On ne peut rester indifférent,et je ne pense pas que ce soit de la sensiblerie!
Merci James!
ilebleue
merci James
RépondreSupprimerje ne peux regarder la vidéo
La dame
Merci ... I-am-your-lips
RépondreSupprimerMais sommes-nous obligés de faire la guerre pour comprendre que s'est idiot.
A plus
ooooh c'est triste.....j'aurais pas dû le lire :-( snif
RépondreSupprimerEn même temps le titre....ça m'apprendra!
Touchée!
Alexeimoi
ghannemm
RépondreSupprimerJ'ai lu le poème et je ne comprends pas la censure ...
Ne pas confondre avec la sangsue Ô Vampire d'essence viens me brûler ma sangsue et libre à toi de finir ton travail ...
C'est Gore et tex Avery ! Histoire d'avoir chaud quand tu auras le sang froid.
Un texte très dur mais qui hélas reflète bien la réalité de l'horreur ............
RépondreSupprimerBelle journée,
Plumie.
Alexeimoi Coulée ?
RépondreSupprimerPlumie
RépondreSupprimerLa vie est parfois cruelle atroce injuste dégueulasse ...
La solitude le repli l'exclusion n'arrangent rien quand le gouffre nous aspire, l'homme reste une proie à la démence et devient capable du pire, d'actes inavouables, l'espace d'un instant.
A plus
Actuels, cruels, et criminels furent ces mortels envers ces petits âmes venues du "ciel" dans ces affaires humaines, double ! c'est certain doit être, je l'espère leurs peines !
RépondreSupprimerCa existe et ne devrait pas, en aucun cas ! MAIS ?
Merci, je sais que c'est magistralement délirant de penser que seule la vie n'a pas de prix, mais que les dérapages ici et là, leur ont été "permis" ????
Démentiel est le mot caractériel...vous avez raison dans votre raison de dénoncer de la sorte de tels actes atroces et inhumains !
Que le diable les emporte dans leurs chemins pour avoir sacrifier l'innocence de ces petites vies qui, une fois de plus, ne pouvaient se défendre, le pire est surtout là-aussi, et ne leur demandaient rien, ce rien qui veut tout dire aussi !
Le Droit est toute ma passion (aussi) !
Touchée, de ces si tristes réalités ! Jusqu'à ma mort, je les combattrai !
Amitié partagée.
MG