
Ignorée la peur de son calvaire
Traversés mouroir et désert
Il scrute la lueur de l’embarcadère
A-t-il atteint sans peine son île
A marée basse la chair fébrile
Accroché au sable à son baril
Pour fuir l’oppression infertile
A-t-il apprivoisé toute la brume
Avec ce cœur inondé d’amertume
A l’aube de son nouvel équilibre
Va-t-il sans se battre être libre
Ô exil de ses jours tourmentés
Et de ses nuits fraîches éveillées
Descendu de l’arbre de Judée
Sentirait-il un soupçon de liberté
Son audace a brisé ses chaînes
Et ses vagues houleuses irréelles
La gousse d’une vie réelle
A-t-elle noyé en lui sa haine
La haine d’un pays prisonnier
Prisonnier d’une paire d'ailes zélées
Sacrifiant son peuple son avenir
Tuant la malle de ses désirs
Son périple de nuages noirs abrutis
Au fluide glacial et brûlant de la barbarie
Il s’est enfui l’âme meublée d’illusions
S’exilera-t-il sur cette île de Robinson
Un retour à la vie sauvage....
RépondreSupprimerMagnifique James je l'adore ce poème!
Bises
j'aime ! s'exilée après une ignomnie vécut où donner es-ce la solution je ne sais ! mais affronter la réalité c'est mieux car au bout se trouve le chemin de la vérité et le pardon face aux parjures !
RépondreSupprimerAlexeimoi
RépondreSupprimerCe poème comme souvent à un double sens; un tragique qui oblige et pousse l'homme oppressé hors de ses frontières à cause de la guerre de la misère en autre et l'autre moins marqué, plus spirituel qui amène l'homme à se retirer seul au bout du monde pour faire le point sur sa vie ...
mistral5
RépondreSupprimerNe rêvons-nous pas tous d'un exil heureux ... Les circonstances ne sont pas les mêmes, elles ont singulières à chaque être mais le but étant de trouver le bonheur quelque part ...
C'est bien que des Robinsons chanceux...se rappellent des ceux qui ont besoin , cherchent une lueur pour un désespoir généralisé et presque infini...
RépondreSupprimerQuant à nous ...nos vendredis gagnés à la fin d'une semaine de travail et de stress ....nous avons nos iles de quiétude quelque part ou au moins en Nous...
Bon week end!
Galvendredi
Gala
RépondreSupprimerC'est tout a fait cela ... Les vacances t'oxygènent l'esprit critique et te ravivent la mémoire !
A force de côtoyer des étrangers je perds ma langue je déconne biensur ! Par contre d'autres pas du tout ...
Tu as enfin trouvé une île magique ?
RépondreSupprimerSourire et bon samedi !*___*
Clem !
Même si je n´ai pas vraiment compris le fond de votre poeme, j´en ai beaucoup aimé la forme: c´est écrit avec talent, recherche de la profondeur et de
RépondreSupprimerl´originalité dans le style.
J´y sens l´histoire d´un homme en révolte intérieure contre les diverses injustices sociales.
L'oubli détient le pouvoir et le sens du secret.
RépondreSupprimerA plus
Eponin
RépondreSupprimerIl n' y a pas de fond dans la malle ... Juste des parois grises voulant s'échapper du couvercle ...