Qui suis-je ?

- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
-
▼
2009
(53)
-
▼
décembre
(17)
- Histoire courte
- Le cône de révolution
- Lettre enluminée pour le paradis
- Fait d'hiver à la porte N° 13
- De feu et de glace ...
- Webcam antigène !
- L'amour ...
- Nouvel an ... 2010, le système solaire s'envoie en...
- Le Binioù, la Cornemuse et Cupidon
- Je l'aime à mourir ... Sans doute
- Bombe humaine
- Déclaration tardive
- La mise en quarantaine c'est quoi
- Le rat d’Istre, Sade et moi
- Un voyage sans retour par amour
- 2009, le père noël est toujours une ordure
- Coup de foudre, Violette et le Chrysanthème Améric...
-
►
novembre
(11)
- Un cent C est le kiki d'épervier
- La dérive Canal+ minuit une et Sacha
- QI, QE et mon Ouistiti
- Objectif lune, titine et moi
- Quand le Cybersex rencontre Sally
- Mixité estivale
- Mon alcoolique, elle et moi
- Les 24 heures du Mans
- Sont-ils morts pour rien ?
- Le vieux chasseur de la rue de Varenne
- La position d'épaule de deux aimants ou la pôle po...
-
►
octobre
(13)
- Forte pensée
- La pendule, le temps et Stencil
- A mon pére
- Fenêtre sur cour
- La statue de la fausse Liberté
- Nos 5 sens, notre perception !
- L'ouïe "Ton silence me rend sourd."
- Chronologie d'une langueur annoncée
- Au fil des saisons l'amour défilerait-il
- Tout passe par le regard
- L'odorat "Ô Dora Sens De Mon Imagination"
- Peinture d'Utrillo
- Le tango de mes nuits
-
▼
décembre
(17)
mardi
Histoire courte
lundi
Le cône de révolution

Sentirait le Gouda ...
Et Carla
Quant à elle l'omerta ...
Si le silence rend sourd
La démocratie rend puant
Poids plume ou poids lourd
Le monde sous perfusion est à sang
Deux milliards d'hommes sans eau de vie
Pourtant certains se noient par ici
Un parachute doré pour l'incompétent
Un coup de pied dans le cul pour le compétent
Tel est la loi démagogique
Les mêmes droits pour tous en toute logique
Comme l'écologiste sauveur déclaré de l'humanité à terre
Se ballade en hélicoptère
Et l'émir en mal d'altitude humanitaire
Edifie une tour dans la stratosphère
Alors que parterre
C'est la misère
Récupération
Par la religion
La vraie celle qui tue
Demande à l'aveugle de tirer
Pendant que le muet dit au sourd apeuré
As-tu entendu
Non
Alors c'est bien continuons et prions
C'est facile de geindre
Et difficile de répondre
La politique devrait avant toute chose
Prévenir avant l'irréparable et construire
Et non pas attiser les peurs et détruire
Autre chose
La révolution arrive doucement
Et l'avenir nous le dira surement
Pour éviter le pire
Il faut agir
Dans la paix et l'action
Vers une démarche citoyenne d'agrégation
Chacun peut apporter une pierre à l'édifice
Juste en faisant un petit sacrifice
De temps en temps
Pour sauver nos enfants ...
Lettre enluminée pour le paradis

Chaque jour la folie de mes ardeurs
M'élance vers son champ lumineux majeur
Je respire le parfum de son coeur
Au dessus du monde comme une pure liqueur
Enivré mon esprit vient récolter ses vapeurs
Ouvrir les portes de sa ferveur
Loin de ma solitude en être songeur
Je Libére mon âme sous sa tutelle sans peur
En me penchant vers son univers absorbeur
Elle me dévore avec fureur
Sans retenu je me confonds sans aigreur
Et plonge avec elle vers l'apesanteur
Au paradis sous le pli de l'enlumineur
Je signe sa lettre sans dogmatiseur
Elle sera la muse vedette de mon encreur
Une féerie sans fin ni écrivailleur
Fait d'hiver à la porte N° 13
Habite une fille au gros coeur
Un gâteau plein de douceur
Reine des produits minceurs
Même si elle a la carcasse d'un déménageur
Elle n'a toujours pas d'admirateur
Disons un vrai prince charmeur
Histoire d'avoir le solde créditeur
Tous les matins elle sort en tailleur
Faire pisser son caniche nain son seul accroche coeur
Revient à la maison comme tous les chômeurs
Après avoir joué au loto ou au ticket gratteur
De temps en temps un coup de vibrateur
Histoire d'avoir un pseudo visiteur de coeur
Mais sans lendemain voltigeur
Et de chaleur
Elle ne va plus chez son coiffeur
Vers son copain le confiseur
N'a plus d'amis consolateurs
Ni entremetteurs
Allume son téléviseur
Regarde le tiercé c'est la saison des globe-trotters
Se connecte à internet son atout majeur
Devant l'écran en sirotant une liqueur
Elle essaie d'oublier son malheur
De gagner un peu de beurre
En rencontrant des hommes peu flatteurs
Des blaireaux voyageurs aux noeuds violateurs
Des débiteurs aux grumeaux boursicoteurs
Par malchance comme coureur
Elle tombe sur une sorte de souteneur
Un cogneur
Un baroudeur
Un coup trop fort elle s'écroule sur le réfrigérateur
Et puis la porte N°13 sur un silence dispensateur
Quitte ce monde les pieds devant vers ironiquement la clinique des fleurs
Pourtant un bon docteur
L'envoi tout droit à l'incinérateur
Devant l'urne personne en pleur
C'est ainsi qu'elle nous quitte en sapeur sans coeur
De feu et de glace ...

Le silence s'intensifie sous le bruit de nos pas
La ouate blanche recouvre nos corps entrelacs
Je suis comme un flocon fondu sur un corps échaudé
Je suis comme un volcan dans une nuit glacée
Le magma s'amasse à la frontière de mes appâts
L'aurore cendrée décore nos silhouettes de haut en bas
Je suis comme un nuage poudreux dans un océan déchaîné
Notre amour se thésaurise pour traverser le temps
C'est la flamme caressant nos sens
C'est la glace figeant nos absences
Notre intrigue se scelle pour s'ouvrir au bon temps
Notre aventure se réfugie pour souder la paire unique
C'est le mercure retrouvant l'abyssale
C'est la lune croissant matinal
Notre idylle s'émancipe pour échapper au petit roman bucolique
samedi
Webcam antigène !
La trentaine
Un peu obscène
Par les temps qui courent c’est une aubaine
Brune immobile à l’écran elle se déchaîne
Sous mon œil en haleine
Sans rien avec son pull en laine
Et ses obus en porcelaine
C’est ma souveraine
Ma reine
De mes envies soudaines
Ce soir j’ai de la veine
Seras-tu ma vilaine
Ma chienne
Mon photogène
Mon oxygène
Viens allumer mon bec bunsen
Enlève-moi tes mitaines
Sans rengaine
Ni migraine
Quel phénomène
Du courage ma Turlutaine
Mon encre républicaine
Va écrire une page pleine
Serais-tu une femme fontaine
Une sèche puritaine
Regarde moi cette sirène
Elle soigne mon pneumallergène
J’ai le corps qui chauffe comme un halogène
Elle pose ses deux bombes sur la scène
Doigts et bouches se démènent
Et astique la zone érogène
C’est avec dextérité et sans gène
Fidèle qu’elle m’amène
Vers une jouissance lointaine
Elle continue elle se promène
De bas en haut quelle mécène
C’est le paradis sans lacrymogène
Ni toxicomanogène
Ni collagène
C’est un emballage homogène
Mais ne serait-elle pas un automate en polypropylène
Bref j’ai ressuscité le petit baigneur indigène
Mon bois d’ébène
Un instant j’ai cru que c’était ma Toulousaine
Ou mon Américaine
Ou ma Marocaine
Et puis que dalle c’était un hallucinogène
L'amour ...
Je viens à toi pour déserter mon corps
Tu es mon sacré-coeur mon asile
Alors je deviendrais sage et viril
Quand l’aube survient tes envies exhalent le silence
Je ne ressens que ta présence
Tu es mon désir ma douceur
Alors je me réveillerais serein et de bonne humeur
Quand le soleil de midi éclaire ton âme en écritoire
Je reste immergé dans ton ombre pour la boire
Tu es mon esprit ma source
Alors je me nourrirais de ta lumière et de ton essence
Quand le crépuscule trace notre amour entre ciel et terre
Je ne suis plus moi en clair
Tu es mon ange mon alliance
Alors je volerais vers toi pour t’emporter en haute fréquence
lundi
Nouvel an ... 2010, le système solaire s'envoie en l'air ... Acrostiche
Obéron suce Mars comme un satellite accordéon
Uranus le pauvre a le Mercure dans le fion
Vénus est dans sa période de révolution
Encelade gravite l’anneau de Saturne en fusion
Lune en croissant lime la tentation de Chiron
Aphélie à l’orbite au de-là de Pluton
Neptune gicle sur Triton
Jupiter a la cuisse sous pression
Astéroïde colonise les hémorroïdes de la Lune d’Orion
Mercure monte en température avant l’explosion
Et le
Soleil se touche la voie lactée avec sublimation
vendredi
Le Binioù, la Cornemuse et Cupidon

Il n’est pas noir blanc jaune rouge gris ni même vert
Elle n'est pas multicolore ni même vétiver
Il est tout en nuance
Elle est jurisprudence
Un caméléon en vigilance
Une muse en assistance
Il sort toujours couvert été comme hiver
Elle ne porte rien ou un pull-over
Au football en skinhead il ne joue pas
Au patinage artistique en tutu elle ne patine pas
Au ball-trap à la colombe il ne tire pas
Au lancer de nains en discothèque elle ne jette pas
Aux cow-boys et aux indiens avec une mitraillette il ne massacre pas
Aux gendarmes et aux voleurs avec une Kalachnikov elle ne flingue pas
Aux dames sur un échiquier blanc sans le noir il ne jouit pas
A la poupée dans le pétrin avec Klaus Barbie elle n’assassine pas
Il n’est pas matraque, bâton, gourdin, cravache ni même funèbre
Elle n’est pas latex, putain, artificielle, gonflable ni même insalubre
Il est tout en élégance
Elle est toute en brillance
Un libertin en allégeance
Une libertine en alternance
Il ne sort jamais dans l’anonymat son gros calibre
Elle ne sort jamais nue sous son manteau gingembre
Au bureau en attaché-case à double fond il ne triche pas
Au bureau dessous la bouche ouverte elle ne suce pas
Au restaurant le Omar il ne le cuisine pas
Au restaurant comme hors d’œuvre elle ne baise pas
Au lit en Emile Louis il ne viole pas
Au lit en Lorena Bobbitt elle ne la coupe pas
Au check point sans son gilet pare-balles il ne traverse pas
Au seuil de l'Afghanistan avec un chat d’or elle ne l’enfile pas
Il n’est pas un gnome ou un Apollon
Elle n’est pas une Aphrodite ou un laideron
Il est universel
Elle est exponentielle
En éruption est ce vermicelle
En chaleur est cette manivelle
Il répand la joie en toute saison
Elle répond présent toujours avec raison
Ils jouent de nuit comme de jour sans nous faire souffrir
Avec un respect mutuel
Pour que l’amour s’installe définitivement ici et jusqu’au ciel
Mais il ne faut par faire de confusion
Entre eux et Cupidon
Lui c’est mon Biniou
Elle ma Cornemuse
Et Cupidon est un gros con …
1- Vétivert plante avec une racine avec laquelle on tire un parfum.
2- Lorena Bobbitt femme Américaine ayant coupé le sexe de son mari pendant qu'il dormait !
3- Le Tchador ce mot persan désigne le tissu couvrant la tête et l'ensemble du corps des femmes musulmanes chiites, en particulier en Iran. Cette pièce de vêtement peut être ouverte devant et laisse le visage ... Alors que la Burqa traditionnelle afghane est un vêtement souvent bleu qui couvre entièrement la tête et le corps, avec une grille au niveau des yeux permettant de voir sans être vu.
4- Cupidon pris dans le sens d'un homme qui se croit beau et qui fait l'aimable, un être cupide avide mercantil voir escroc. Dans la mythologie romaine c'est le fils de Vénus et dieu de l'amour.
5- Le Binioù est le terme générique en breton pour désigner la cornemuse, instrument à vent à anche double et à poche de réserve d'air
6- La Cornemuse est un instrument de musique à vent et plus particulièrement à anches. Il en existe plus d'une centaine de types dans le monde. Son aire de répartition correspond à l'Europe entière, au Caucase, au Maghreb, au Golfe Persique et va jusqu'à l'Inde du Nord.
mardi
Je l'aime à mourir ... Sans doute

jeudi
Bombe humaine

D’un simple clic
Sur l'écran deux jeunes vierges apparaissent du même âge
C’est une commande d'antonymes rois mages
Deux bombes toutes les deux très chics
D’un simple clic
Choix des robes noires ou rouges en satins amples
Elles forment un beau couple
Optons pour le rouge plus lyrique
D’un simple clic
Choix entre la vie et la mort d'une chronique
Option N°1 ceinture de chasteté avec la clé
Option N°2 ceinture de TNT auto programmée
D’un simple clic
On monte dans une chambre love hôtel en suçant son pouce
Le sein se dresse en toute sous-jacente connaissance
On viol on déflore on s'empale on souffre tous en coeur
On baise au nom de dieu
Attentat au sexe sans sa robe
D’un simple clic
On monte dans un bus bondé en évitant les secousses
Le saint se dresse en toute innocente violence
On excise on récite on prie on hait tous sans coeur
On saute au nom de dieu
Attentat pour l’enfer sous sa robe
D’un simple clic
La vie se réjouit
On boit on se drogue on vomit
On est beau
Attentat à la ferveur
D’un simple clic
La mort se vit
On hurle on agonise on crie
On est lambeau
Attentat à l’horreur
D’un simple clic
Pas de panique j'ai encore deux vies
Quoique ... le mercredi
Ce n'est qu'un jeu vidéo
Attentat sur mineur
D'un simple clic
Le voyage est fini
La fille en rouge rend la clé
L'autre rassemble les morceaux tombés
Ce n'est plus un jeu vidéo
Attentat sur ... Je ne trouve pas de mot alors je le peins sur ma pudeur
Citation
"On est puceau de l'Horreur comme on l'est de la volupté."
Louis-Ferdinand Céline
Lexique
1-TNT trinitrotoluène (Bombe pouvant se fixer directement sur le corps)
mercredi
Déclaration tardive

Une silhouette échaudée sans blessures
De sang-froid j’agirais sans armure
J’aimerais goûter au champ de ton sourire
Pour cultiver ta salive en plaisir
Un fruit mûr sans pépins
Mâchoire acidulée je t’éplucherais sans faim
J’aimerais boire au creux de tes reins
Pour ressourcer ton ver solitaire pèlerin
Une eau douce sans amertume
Bouche ouverte je t’ingérerais sans brumes
J'aimerais apercevoir la vue de ta pupille
Pour découvrir ton iris en famille
Un monde ouvert sans barrières
L'œil éveillé je m'ouvrirais sans frontières
Dans le ciel sur l’océan de notre vie
Naviguant sans safran en dérive
Je perds la rose des vents de ma vie
Sur la terre dans l’univers de notre vie
Cheminant à corps perdu en expéditive
Je perds l'étoile de ma vie
lundi
La mise en quarantaine c'est quoi

Un symptôme psychologique
Ou une maladie chronique
Un moment de réflexion
Ou une remise en question
C’est la recherche du but non accompli
Des rêves perdus ou enfouis
Des remords de toutes ces choses toutefois mal définies
Des sensations d’être noyé dans un carcan en oublie
Un coureur de fond que l’on aurait foutu au repos
Ou une envie de se sentir à nouveau jeune et dispo
De rester seul ou avec des amis sans marmot
Ou d’avoir le cœur qui bat à nouveau
C'est une contamination
Un désir en dépression
Un problème culturel
Et de vaisselle
Alors les filles soyez compréhensives
Jouer avec nous mais ne soyez pas abusives
Avec l'homme de la quarantaine
Et il sera vous récompenser quand vous aurez la cinquantaine
Le rat d’Istre, Sade et moi
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant ce temps
Certains pensent
En France
Que je suis né blanc
Alors je suis nécessaire ou nec-plus-ultra ou un tire-au-flanc
Que je suis né noir
Alors je suis négus ou négro ou un pied-noir
Que je suis né jaune
Alors je suis néfaste ou nécrophile ou un clone
Que je suis né rouge
Alors je suis némale ou névrosé ou un peau-rouge
Que je suis né gris
Alors je suis nébuleux ou négatif ou un aigri
Vous êtes négationniste
Ou pianiste
Non restons déjà sur la couleur de peau
Il y a du boulot
Elle n’a aucun endroit pour finir
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant ce temps
Je vais vous répondre nous sommes tous humains
Avec chacun son propre destin
Nous sommes nés hier soir
Dans l'obscurité ou sous la lumière
Dans une maternité ou sous un réverbère
Et nous vivrons tous ensemble demain
Si vous le voulez bien
Nous n’avons plus le choix
Sinon cela sera une guerre de sang-froid
Elle n’a aucun endroit pour finir
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant ce temps
Certains pensent
Si vous êtes d’accord
Alors
Que sur cette plage raciste
J’insiste
Dans cette paillote
Pas loin des chiottes
Je vais prendre un fromage blanc
Avec une coupe de fruits rouges
Un café noir
Car avec ma grise mine
Et ma face d’aspirine
Je vais finir par attraper une jaunisse
Comme certains pensent avec mépris et délice
Elle n’a aucun endroit pour finir
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant ce temps
Vous prendrez bien une glace Miko
Vanille coco
ou Citron chocolat
Et un petit blanc frais de Carpentras
Vous ne risquez rien
Ce sont des produits Français comme vous les aimez bien
Eté 1989
Retour en 2009
Si la paillote a sauté
Le chiotte est resté
Depuis Sade m’a quitté
Et moi je suis toujours révolté
Elle n’a aucun endroit pour finir
Et rien quelque part comme avenir
Et pourtant elle était belle allongée sur le sable blanc
Innocente et safran
Et pendant tout ce temps
Rien n'a bougé ...
Même pas nos têtes couronnées !
jeudi
Un voyage sans retour par amour

2009, le père noël est toujours une ordure

A force de se taper le carton et de boire de la villageoise
Accompagné de sa bourgeoise
Père en se tirant la braguette s’est coincé le nœud dans le tiroir
Ces boules de noël en polystyrène excommuniées sont devenues écarlates
A force de passer du vert à l’orange au rouge qui tâche
D’être dévisagé par des routards aveugles sans panaches
Ils planquent derrière leur comptoir ambulant faces dégoulinantes
L’odeur de la vinasse a remplacé le fumoir
A force de taxer et de réglementer notre liberté
Le pouvoir préfère les voir crever en train de boire que de fumer
A moindre frais ils se réchauffent la tuyauterie du désespoir
Du matin au soir et du soir au matin
Mère et Père logent à la bonne enseigne pudique
Pas loin de l’haut parleur du secours cathodique
Avec le son grave et toujours le même refrain
Comme chaque soir en coeur
Pin-pon pain pin-pon pain
Nous n’avons plus de pain mais du vin
Bonne sœur conscience dit d’allez voir rhésus négatif distribuer ses hosties au resto du sacré coeur
Foutaise
Alors qu’ils picolent en gerbant la marseillaise
Punaise
Père c’est encore coincé les mortaises
Le froc DSK trouvé dans la poubelle en face du ministère des finances
Cette fermeture éclair en crise sans ouverture lui cause bien du souci
A notre cent millièmes amis
Ici c’est la vie ou la bourse comme constance
Ils n’ont pas choisi
Entre l’opéra de la bastille
Et les petits rats qui dansent sous leur guenille
« Vous êtes ICI » pour le restant de votre vie
L’humour tragique actuel est un bouillon de culture
Nos élus perdent leur temps à se faire des coups bas
Engrangent fonctions et mandats
Et le monde miteux du football s’excite sur une main volée au bord de la rupture
Alors ne serait-il pas plus malin de tendre tous nos propres mains
Vers cette surface nauséabonde pour éviter de voir mourir nos amis en cage
Comme s’ils avaient la rage
Vers Père et Mère pour vraiment gagner tous ensemble un jour … enfin
mercredi
Coup de foudre, Violette et le Chrysanthème Américanum

Ce samedi à l’horizon de mes essieux
Je roulais vers l’hôtel-Dieu
Histoire de sortir mon paresseux du pieu
Et puis … Je marchais sans trop savoir où j’allais !
Lorsque je l’ai vu la toute première fois
Danser à travers cette lucarne en claire-voie
Je suis passé devant plus de cent fois
Avant de rentrer de sang froid
Et puis … l’efflorescence !
J’ai vécu ce nouveau jour
Comme pour un premier amour
Un premier amour en contre jour
Un contre-jour m’invitant à lui faire la cour
Et puis … Elle s'est retrouvé à portée de bras!
Avec ces yeux grands ouverts et violets
Je ne me trompais pas extraordinaire ballet
Je déambulais timidement vers ce joli paquet
Surmonté de cheveux ébènes en bouquets
Et puis … elle ne bougea plus !
Bouche pulpeuse à la lèvre rouge brillantée éclatante
Silhouette à la peau blanche étrangement attirante
La hanche haute suave et captivante
Nombril diamant couronnait cette aliquote affriolante
Et puis … me voilà face au miroir !
L’alcalescence de ma tenue me rendait inintéressant
Au charisme inexistant
Un genre de gnome à la démarche sanglante
Allure flegmatique d’un ange transparent
Et puis … son regard pénétra le mien !
Sans appel cela a été le déclic dans mon cœur
Je me connais par cœur
Toi ma Violette tu étais devenue soudain mon accroche cœur
Mon sacré cœur
Et puis … elle m'a souri dit bonjour !
L’enfer du bégaiement noyé dans ce regard
Mon corps brûlait, ma poitrine se débattait, tout parti vers nulle part
Rien ne sortait de ma bouche il était trop tard
Pourtant l’écorce de mes veines implorait mon rancart
Et puis … je lui ai tout lâché les yeux fermés !
Tu étais éperdument belle
Toutes ces après-midi mon désir livré sous ton champ de mirabelles
En m’offrant tous ces moments exceptionnels
Je t’oublierai jamais toi ma Violette intemporelle
Et puis … d'un seul geste !
Elle était vraiment partie avec mes rêves
Un grand amour s’achevait
Orphelin dans mes entrailles en grève
Mon enveloppe n’avait plus de sève
Et puis … par sécheresse !
J’ai jeté par dessus bord
Tous nos souvenirs sans un remord
Ma journée caleçon en thérapie sextuor
Sans un soupçon Technicolor
Et puis ... un jour nouveau sans amour !
T’avais vraiment fait le vide dans mon cœur
En embarquant tous nos instants de bonheurs
J’ai additionné des conquêtes comme amortisseurs
Des nanas avec rien dans l'assimilateur
Et puis … J'ai fini seul dans mon pieu avec mon paresseux !
Et puis je t'aime encore ...
samedi
Un cent C est le kiki d'épervier
Ou un sale matin
On s'en fout
C'est tout
Véronique a voulu se refaire les seins
Putain
Cela va me coûter la peau des couilles
Andouilles
Non c'est ma mère qui paye
Ah ! Elle a encore de l'oseille
Cette vieille ...
Pourtant j'aime bien les œufs au plat
Ok la branlette espagnole n'est pas là
Mais ces tétons
En accordéons
Dès que je lui suce
Montre-moi ma puce
Voila
Ils sont tout bon tout beau tout chaud ou-la
Je commence par les seins
Et je finis par tintin
Quoi
Oui ton bidule là
Qui pend
Pas jojo
L'asticot
Tu ne voudrais pas lui dégager les oreilles
Une petite coupe chez Mireille
Pour libérer ta puce
Pour qu'elle te suce
Ton petit machin
Sans qu'elle se serve de ses mains
Hum cela serait plus coquin
Ma bouche ferait toute seule le plein
Ce n’est pas fini
Ces histoires de chirurgie
Et voilà pour Noël
Elle croit encore au Père Noël
Elle aimerait se refaire les lèvres
Fini la trêve
Putain
Encore
Pas d'accord
Même si mémé me mord
Cette fois-ci
Bon tant pis
Et mais moi
Tu vas me demander encore quoi
Rien pour cette fois-ci chérie
J'ai pris un amant avec un gros chichi
Pour t'éviter l'opération
De ton accordéon
Suite écrite par une vraie Véronique D'lpdp.
... J'ai renoncé à me faire refaire les seins,
La vieille n'avait plus assez d'oseille,
Quand à l'amant après lui avoir mangé le gros chichi
Il ne restait plus grand chose de son kiki
Mais j'y pense... et ton accordéon
Si on voyait avec la vieille pour payer l'opération
http://www.lapassiondespoemes.com/?action=userinfo&ID=6686
bulle_d'oxygène
La dérive Canal+ minuit une et Sacha
Sachez qu'il lèche aussi sa chatte
Sacha suce sa queue de rat
Pour lui dessiner une rate
Il rata son dessin
Sacha dessina alors un chien
En continuant à caresser son lapin
Le cul sur son rose coussin
Mémé
Pépé
Regardent avec nostalgie
Avec sursis
Maman est là
Aussi Papa
Regardent avec envie
A travers les barreaux du lit
Il est minuit canal est dé-godé
Pourvu que pépé
Ne reste pas collé à mémé
Et que papa ne tire pas maman
Cela serait embêtant
Moi je me branle devant
Douze ans
Et je n'ai pas envie de partager ma chambre à deux pour regarder à minuit canal +
A plus
Sauf s'ils font une fille
On l'appellera pistache Vanille
Fraise chocolat
Pour finir mon cornet de glace et mon granola
dimanche
QI, QE et mon Ouistiti
De mon quotient émotionnel
Mon Ouistiti lui il s'en fout
Mon Ouistiti lui reste toujours sage au garde-à-vous
Test qui mesure le niveau de l'intelligence et intellectuel
Le QI est le rapport entre l'âge mental multiplié par 100 et l'âge réel
La limite inférieure de la normalité est de quatre-vingts
Mon Ouistiti a mon âge et il en est loin de quatre-vingts
Pourtant il trouve toujours l'entrée et la sortie
De jour comme de nuit
Alors pourquoi irait-il faire le testicule
C'est ridicule
De toute façon mon Ouistiti est doué
Puisqu'il atteint 170* quand il teste la douée
La femelle du rez-de-chaussée
Mon Ouistiti alors devient même un surdoué
Ensemble de questions qui permettent au travers d'un test portant sur les émotions
Contexte particulier quantifiant nos émotions
Le QE peut se développer au fil des ans
Mon ouistiti n'a pas attendu trop longtemps
Pourtant il pleure il rit souvent
Dedans dehors par tout les temps
Avant pendant et après il est toujours présent
Alors pourquoi perdre son temps
De toute façon mon Ouistiti n'est jamais en plan
Puisqu'il pense à la voisine constamment
La femelle fait partie de son rêve envoûtant
Mon Ouistiti alors devient même effervescent
L'intelligence et l'émotion ne se calculent pas
QI ou QE cela ne veut rien dire n'est ce pas
Le monde serait moins cruel plein d’amour et de beau Q
Si déjà nos grands cerveaux s’occupaient de leurs propres Q
* Le Ouistiti mesure en mm
samedi
Objectif lune, titine et moi
Autrefois passage obligatoire pour conserver sa virginité séculaire
Aujourd'hui devenu l’artère de mes envies cavalières
Et le carrefour de tes angoisses singulières
Cavernes jumelles à deux doigts près c’est fou
Bourgeon suggestif pour aventurier et libertin
Trésor inaccessible pour austère et puritain
Quoiqu’il en soit j’enfoncerai le clou
Je serai le colonisateur de tes sphincters
Pour une expédition nocturne vers ton côlon libéré
Le jour J est arrivé pour aguicher ton périnée
Objectif lune pour tes zones érogènes en colères
Avant de pénétrer dans l’obscurité ton arrière train lumineux
La croupe en bombe histoire de débrider ma conduite
Un coup de langue histoire de lubrifier la soupape en fuite
L’adjudant majeur histoire de dilater l’anneau spiritueux
Sur la table de chevet en bois d’arbre mort
Un joujou par millier offert à noël histoire de susciter ton désir
Statut rococo* en main histoire d’agrandir le cercle de ton ennemi
Dernière préparation culinaire histoire d’avaler ton bouton-d’or
Rien ne va plus la mouille est là
Rien ne va plus la fusée partira
Latex lubrique es tu là
Oui alors on y va
Tout doucement vers ces parois musclées en sueur
Mon petit baigneur me dit de rester là
Ta main caresse ton pop-corn transfomé en Etna
Alors que les miennes s'agrippent à tes deux splendeurs
En un doux va et vient tout s’en va
Tu cries tu supplies tu pleures
Tu couines tu jouies quel bonheur
Je sens la faim avec fracas
Attend moi
J’arrive aussi
Voilà c’est fini
Maintenant c'est à moi
*En photo
dimanche
Quand le Cybersex rencontre Sally
Première vue sur l'écran
Quel chausse-pied
En avant
Rendez-vous
Pour un échange crapuleux
Déjà midi c'est fou
Douze coups fabuleux
Premier regard sans sourciller
Première tentation sur le flanc
Quelle idée
En avant
Prise de la clé
Un chocolat
Montée de l'escalier
Déjà dans mes bras
Premier frisson sous l’assaut
Première éclosion sous le vent
Quel sursaut
En avant
Corps torturés sous le feu
Allant et venant
Enchevêtrement de deux furieux
Tous balancent sans entendement
Premier cri sans retenue
Première éruption du volcan
Quels organes
En avant
Grande défonce
A tort ou à raison
Tout s'enfonce
Ah que c'est bon
Déesse exquise
Langue esquissant goulûment
Une dernière bise
C’est alléchant
Premier départ
Première retrouvailles
Quel pétard
Retour au travail
Mixité estivale
Corps en séductions pour des chairs en expositions
Fortes sensations pour de brûlantes passions
Beaux gigolos pour de vieilles peaux
L'été comme souvent est enivrant et grisant
Des idées en adulations pour des extravagantes affections
Foisonnantes démonstrations pour des langues en explorations
Sylphes errants pour un duel au soleil surprenant
L'été comme souvent est volupté et liberté
Exaltantes émotions pour des mains en germinations
Surprenantes prolongations pour des bas-ventres en ébullitions
Bras enlacés pour des baisers illimités
L'été comme souvent est caressant et sous le vent
Etonnantes vibrations pour des cuisses en élongations
Flotteurs en inspirations pour des croupions en addictions
Nus défoliants pour des êtres dans le vent
L'été comme souvent est féminin et masculin
Féminines elles sont et masculins ils sont
L’une admirant le point d’exclamation et l’autre les tentations
L'été comme souvent est masculin et féminin
L'été comme souvent est clitoridien et abélien
Mutine et démon pour libertin et luron
Belle feuille de vigne pour ver-coquin
Tout est bien qui finit bien
Mon alcoolique, elle et moi
Et tu commences à lui fredonner de bons conseils
Alors tu ne fais pas ce que qu'il t’a demandé la veille
Alors il continue seul avec sa bouteille
Quand il te demande de l’écouter
Et que tu penses à lui dire pourquoi il ne devrait pas tant picoler
Alors tu piétines ses pudiques souffrances et sentiments cachés
Alors il retourne seul vers son inavouable originel péché
Quand il te demande de lui prêter attention
Et que tu penses devoir faire quelque chose pour régler sa complexe situation
Alors aussi étrange que cela paraisse tu le laisses tomber sans raison
Alors il récolte seul tous ses blasphèmes en punitions
C’est peut être cela que la prière aide certains fêlés
Mais Dieu est muet et ne donne pas de conseils endiablés
N’essaye pas d’arranger
Il ne fait qu’écouter et nous laisse nous débrouiller
Alors s’il te plaît écoute le sans hausser la voix
Si tu veux dire quelque chose soit patiente pour une fois
Ensuite il t’écoutera vraiment sans faire sa loi
Et finira par redevenir celui que tu as aimé autrefois
mardi
Les 24 heures du Mans

Surchauffe sur la braise de tes pieds infatigables
A force de danser à l'horizontale
Au pays des pieds nickelés peu recommandable
Dans la voiture kir royal
Conduite effrénée en état d'ébriété indéniable
A force de t'empaler sur mes amygdales
Au pays du vieux patin indémodable
Dans un virage paroi verticale
Escalade sur ton corps élancé interminable
A force de grimper le mont Vénus tropical
Au pays du macho indomptable
Dans l'épingle roi Vandale
Conquête barbare de ton territoire infranchissable
A force d'avouer ton côté glacial
Au pays de ton coeur impénétrable
Face à la tribune assaut cérémonial
Visite guidée par mon vaisseau escamotable
A force d'ériger en un temps sidéral
Au pays où tout est d'immensurable
Sur le tarmacadam sursaut infernal
Contre-visite téléguidée par ogive incommensurable
A force d'astiquer mon côté bestial
Au pays des mensonges mémorables
Sous la pluie une cérébrale et un mâle
Caresses des chairs vulnérables
A force d'aimer dans l'inaugural
Au pays des notes musicales inoxydables
Dans la nuit piège de cristal
Débauche d'énergie pour un dernier coup remarquable
A force de chevaucher le colossal
Au pays des amours inégalables
A l'aube matin câlin initial
Encore un baiser sur ta bouche affable
A force d'abandonner mon sens frugal
Au pays des créatures insatiables
Midi ligne d'arrivée terminale
Victoire à damier pour une main inlassable
A force de me réclamer une petite fessée intégrale
Au pays d'Alice aux merveilles inoubliables
samedi
Sont-ils morts pour rien ?

Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage d’enfant sans teint
Comme une bougie une fois que la flamme a bien consommé la mèche
Tout doucement calmement et sûrement à la fraîche
Son cœur ne brûle plus comme un gosse dans une cour de récré
Avec un foulard autour du cou meurt à l’étouffée
Vu par des profs aussi déboussolés
Que leurs parents sont désespérés
Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage d’adolescent déteint
Comme une artère qui n’a pas de veine une fois que le sang a bien irrigué la daube blanche en sens unique
Tout doucement calmement et sûrement pour un monde fantastique
Son cœur a lâché comme une vache à lait
Lâche sa pub et son Yoplait
Pour des millions de bouche à pipe
Pour finir aux chiottes avec la bite en half-pipe
Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage d'une jeunesse angélique sans parfum
Comme la boulimie de ses égéries cadavériques une fois que la bouffe est bien rentrée il suffit de tout gerber
Tout doucement calmement et sûrement dans l’évier
Son cœur s’est envolé comme les oies sauvages que l’on gave pour les festivités
Avec du cheese-burger et toutes ses saletés
Ingurgité par des moutons de Panurge
Prêt à se pendre à l'extasy accompagné d'une grosse murge
Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage sans domicile fixe sans festin
Comme de sniffer l’alcool une fois la plaie bien imbibée il y a plus qu'à recoudre
Tout doucement calmement et sûrement sans en découdre
Son cœur s’est noyé comme l’innocent dans la seine
Sans rien dire il est parti en flottant sur cette scène
Devant ses antonymes sans-culottes étatiques aux mortes couilles
Que son dieu le sauve de ses andouilles
Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage heureux sans refrain
Comme de vivre tranquille devient tout bonnement culpabilité une horreur
Tout doucement calmement et sûrement le déshonneur
Son cœur a explosé comme un ballon sous une trop forte pression
Après cent plans sur la comète d'éteindre la machine en pleine action
L'odeur du placard devenait insupportable et acide
Compression de César contre un arbre c'est le suicide
Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage familier au bord du ravin
Comme si cela ne suffisait pas de crever la bouche ouverte
Son cœur s'est desséché comme une morue au dessus de la banquise découverte
Après les ours blancs c'est l'homme à son tour qui cherche sa nourriture
Dans les poubelles de Lidl vidées à l'arrachée quelle torture
Pour finir à l'hôtel dans les beaux quartiers couché à même le sol
Où il faut faire la queue sans dignité et encore si tu as du bol
Un jour ses yeux se sont éteints
Au milieu d’un visage d’une impératrice Saint Glinglin
Comme de vieillir cela ne suffisait pas on frappe c’est l'arène de la mise à mort
Tout doucement calmement et sûrement sans aucun remord
Son cœur s’est libéré de cette prison pour retraiter comme Icare a sombré en mer pour échapper à l’ennemi
Maltraitée elle a fondue au soleil de minuit
Le monde est-il devenu fou aveugle coupable
Selon le légiste elle s’est empoisonnée la folle dingue roulant autrefois en décapotable
Un jour ses yeux se sont ouverts
Au milieu de ce monde aux visages sans grand destin aux portes de l'enfer
Comme de mourir en paix cela ne lui convenait pas c’est avec de la pitié qu'il quitte cette terre d'injustice
Tout doucement calmement et sûrement avec préjudice
Son cœur s’est refermé à nouveau comme celui de tant d’êtres humains
Tombés au nom de dieu ou du pouvoir sans avoir compris l'enjeu de cette histoire sans fin
Aujourd'hui relégué aux actualités entre une pub sur la pilule du lendemain et Yoplait
Un monde nouveau est arrivé mais cela ne sera plus le sien s'il vous plaît
Le vieux chasseur de la rue de Varenne

Ce soir comme tous les soirs il sortit
Habitant trente et un rue de Varenne
A côté de la Chapelle du Sacré Cœur
Habillé comme un mannequin en résine de chez Tati
Loin d’être un dandy il se prépare avec peine
Pour avoir l’allure d’un joli cœur
Sans changer ses habitudes
Toujours fidèle à ses convictions
Pour ne pas rendre son être confus
Il revêt l’esprit soul attitude
Sans ressembler avec raison
A l’image de ses amis confondus
Après quelques pas sur le trottoir
Pas encore arrivé à destination
Assis sur sa chaise Drucker en rotin
Sans se faire valoir
Mais avec une grande détermination
Il prend la position du penseur de Rodin
Attendant le serveur vêtu de blanc et de noir
Il attaque et agite son verbe sur la volaille d’en face
Il l’a fait rire bien qu'utilisant toujours les mêmes phrases
Décoince un peu l’ambiance du haut de son perchoir
Sans familiarité en surface
Il se révèle efficace et en phase
Fusil a la main et cartouche heureuse
Attentif envers sa prochaine victime
Faisant mine de s’intéresser à ses propos
Parlant à son tour de choses flatteuses
Rassurée par sa diction sublime
Elle invite le vieux chasseur à marcher en direction de la cité Vaneau
Il courtise avec maîtrise cette belle ingénue à la dérive
Evitant les modalités préconçues
Manipulant avec éloquence et assurance son égo
A la fois prudente et naïve
Elle finit par s’échouer dessus
Insistant sans être accessible il l’emmène vers son Eldorado
Son désir attisé s’amplifie devant cet homme
Inaccessible mais si proche d’elle
Un peu vieux mais si charmant et en veine
Elle succombe à la tentation de la pomme
Tout deux s’en vont vers cet Vieil Hôtel
A l'élixir de vie de la rue de Varenne.
jeudi
La position d'épaule de deux aimants ou la pôle position

De gauche à droite pour ne pas oublier
Au gré de l’intime
La parité de notre correspondance qui s’anime
L'angélisme des images expédiées
Face à face pour ne pas oublier
Au gré du regard
Les corps qui s'emboîtent sans crier gare
L'œil du presbyte maniant l'engin avec dextérité
Côte à côte pour ne pas oublier
Au gré de nos débats
La richesse ultime de notre combat
La pénétration de l’obstacle sans déserter
Bouche à bouche pour ne pas oublier
Au gré des vents
Ce goût particulier qui nous hante
La magie de nos esprits dissipés
Un va et vient pour ne pas oublier
Au gré de nos ex-croissantes tentacules
La houle sanguine qui baigne nos ventricules
La friction de nos chairs scarifiées
Par devant et derrière pour ne pas oublier
Au gré de nos désirs
La veine située à l’artère de nos voies lactées
L'intrusion pulsionnelle unifiée
Tête bêche pour ne pas oublier
Au gré de nos voyages
Le sens de notre sensualité en âge
L'humections de nos parois pleines d'humanités
De haut en bas pour ne pas oublier
Au gré de bon matin
La montagne pelée du nombril au creux de tes reins
De putter l’obus aux confins de ton grenier
Du Nord au Sud pour ne pas oublier
Au gré des saisons
La folle moisson florissante sans raison
Les pis communs de notre sexualité
D’Est en Ouest pour ne pas oublier
Au gré de nos colonies
La liberté de nos ébats sans jalousie
De conserver notre jardin secret homogénéisé
Cul à cul pour ne pas oublier
Au gré de nos spasmes
La cohabitation intellectuelle de nos fantasmes
Le bien être de nos très chers oubliés
samedi
Forte pensée
Face à la feuille j'écris
Plus de stylo mais un clavier azerty
Plus de papier c'est l'écran qui compense
dimanche
La pendule, le temps et Stencil

Au printemps mon amour est juvénile et puéril
Je recule j'avance la pendule d'une heure
Quoiqu'il arrive le délai a démarré avec raison
Sans probation
Pas de circonstance atténuante ou rajeunissante
D'intervalle ou de durée rafraîchissante
Tout naturellement le temps passe avec éloquence
Irrémédiablement avec le temps c’est toujours la même fréquence
A l’été mon amour est pistil et fenil
Je recule j'avance la pendule d'une heure
Quoiqu'il arrive le présent signe son futur avec obsession
Sans concession
Le temps me démontre avec force
Qu’il est le même de la Bretagne à la Corse
Tout naturellement le temps ne reste pas en suspend
Irrémédiablement le temps qui défile n’a d’ami que le temps
A l’autonome mon amour est coutil et volatil
Je recule j'avance la pendule d'une heure
Quoiqu'il arrive le moment s’intensifie avec conviction
Sans précipitation
A cette occasion je sens sa présence
A chaque époque il me hante et m'encense
Tout naturellement le temps chemine avec le temps
Irrémédiablement avec le temps tout nous balance en avant
A l’hiver mon amour est frasil et sénile
Je recule ou j'avance la pendule d'une heure
Quoiqu'il arrive le purgatoire signe son intrusion
Sans percution
Malchance
C’est un avenir qui perdure pour le temps avec chance
Tout naturellement le temps déroule sans contretemps
Irrémédiablement je meurs sans ma pendule avec le temps
Stencil
vendredi
A mon pére

Fenêtre sur cour

Accablé et anéanti sans ma Cassiopée
Il y a longtemps que je m’en passe
Depuis qu’elle est partie vers cet infini espace
Ce soir le plafond veux me dévorer
Avec en fond un filigrane de Céphée
Ce soir tout est plus que coutume
J'ai mal à la tête de ces cornes de brume
Qui sonnent minuit et grondent dans mes tympans
Me rappelant d’avoir laisser passer le temps
Sans profiter suffisamment de notre attirail
D’avoir aussi éteint le feu de mes entrailles
Mon repaire est froid et sans passion
Il lui manque la chaleur de ma constellation
Toute la chambre cherche sa douce présence
Il me reproche la fuite de son existence
Mais cette nuit elle est réapparue dans ma conscience
Et je ressens bien le mal de son absence
La fenêtre de ma chambre est bien fermée
Désabusé et désenchanté sans ma Cassiopée
Il y a longtemps que je m’en passe
Depuis qu’elle est partie vers cet infini espace
Cette nuit ma chambre je l’ai bien dévoré
Avec l'aide d'une colonie de céphe pygmée
Ce soir tout est plus que coutume
J'ai le coeur plus léger qu'une plume
Qui détonne et vol dans mes pensées turbulentes
Me rappelant d’avoir abandonné nos envies truculentes
Sans avoir apporté la vie à notre union
D'avoir su dire je t'aime sans raison
Mon repaire est froid et sans passion
Il lui manque le parfum de ma constellation
Toute la chambre a perdu sa substance
Il me reproche la fuite de son excellence
Mais cette nuit polaire est la dernière
Et je sens mes veines couler vers un nouvel enfer
jeudi
La statue de la fausse Liberté

Momifiés étions-nous devant ces images chimériques
A la recherche de la perle rare émincée
Mythe de confondre la rareté
A notre pensée unique
Souviens toi du moment où tout a commencé
Embaumés étions-nous devant ce monde mystique
A la recherche de l’absolu divine beauté
Histoire d'attiser la fierté
A notre émoi impudique
Souviens toi du moment où tout a commencé
Crucifiés étions-nous devant cet événement tragique
A la recherche du calice et de son saint graal échappé
Chronologie d'une éternité assurée
A notre corps évangélique
Souviens toi du moment où tout a commencé
Canonisés étions-nous devant notre destinée empirique
A la recherche de l’apôtre éclairé
Légende d’animer la croisée
A notre rencontre fantastique
Souviens toi du moment où tout a commencé
Statufiés étions-nous devant cette assemblée cosmique
A la recherche du conquistador expérimenté
Récit d’immortaliser la réalité
A notre illusion idyllique
Souviens toi du moment où tout s'est terminé
Enchaînés étions-nous de ce carcan diabolique
A la recherche du vaisseau expatrié
Mésaventure d'accéder à la liberté
A notre paradis fantasmagorique
samedi
Nos 5 sens, notre perception !
Album Selin de Smadj Titre "Passionnée et Fougeuse"
http://www.deezer.com/fr/music/playlist/-so-electro-4555752#music/smadj/selin-355984
vendredi
L'ouïe "Ton silence me rend sourd."

Son, écoute le boucan
Ton corps et ses grésillements
Ecoute !
Oreille organe de l'ouïe sans doute
Oreille moyenne extrême interne nul doute
Tu es la porte d'entrée des bruits qui nous entourent
Tu m'attends dénudé sans détour
Même parfois ton silence me rend sourd
Son, écoute le barouf
Ta turbulence entrain de faire plouf
Ecoute !
Oreille organe de l'ouïe sans doute
Oreille moyenne extrême interne nul doute
Tu es la clé de voûte de mes éclats et raffuts
Tu es le tympan de mes ragots et brouhahas biscornus
L'osselet de mes jeux interactifs et pêchus
Son, écoute le tintamarre
Ton coeur et son battement qui en a marre
Ecoute !
Oreille organe de l'ouïe sans doute
Oreille moyenne extrême interne nul doute
Tu es l’arène de mes cacophonies et délires
Tu es le pavillon de mes râles et désirs
Le conduit de mes nouvelles et soupirs
Son, écoute la rumeur
Ton ronflement qui s'échappe de la lucarne en pleur
Ecoute !
Oreille organe de l'ouïe sans doute
Oreille moyenne extrême interne nul doute
Tu es l’hémicycle de mes commérages et stridulations
Tu gères mon équilibre et déclic sans concession
Et Alisson, écoute moi !
Je ne suis que ton limaçon
jeudi
Chronologie d'une langueur annoncée

De ma première pelle
Maladroite
De gauche à droite
Je la tournais sans savoir où j'allais
Avec mon chewin-gum au goût de lait
Ah la langue !
Délice et supplice
Plaisir d'assouvir le meilleur des caprices
Pâteuses papilles dégustatives formées de cellules spécialisées dans la saveur
Réceptrices captant mes stimulations sans peur
Transmission à mon cerveau des signaux correspondants à ma ferveur
Couleur rosée à la texture souple et humide quel bonheur
Ah la langue !
Palais du souvenir de mes tendres sulfureuses
Sucré salé exotique de lèvres pulpeuses ou finement harmonieuses
Acide de leurs peaux après l'acte authentique
Aigre de leurs papillons délivrés et offerts avec éthique
Amer lendemain sans amertume caustique
Le goût universel du risque vers ses saveurs mélancoliques
Ah la langue !
Epithélium tissus de mes mensonges
Bourgeons cellulaires de mes songes
Le grignotage de fibre diurne
M'amène à mon délit nocturne
Quoiqu'il en soit elle reste ma péninsule infatigable
Le prélude de l'avant-goût invariable
Ah la langue !
Je me rappelle
De ma dernière pelle
Adroite
De gauche à droite
Je la tournais sachant où j'allais
Avec mon calice au goût de stérilet
Le goût "Ce que l'on voit est toujours décevant. Il faut croire à ce que l'on mange."
Au fil des saisons l'amour défilerait-il

Pourtant un beau matin
Dés qu'elle est partie j'ai perdu sa main
J'ai tout oublié sauf son touché
Et les traces de son passage sur mon corps échaudé
Belle tenue au bout de cet interminable poignet
Tendre et câline
Longue et fine
Hiver
Ganté et blanche couverture
Pourtant un beau matin
Dés qu'elle est partie j'ai perdu sa main
J'ai tout oublié sauf sa volupté sur mon corps épuisé
Et sa folie émotive sur mon oreiller
Belle augure tenait-elle entre ses mains et ses pieds
Palpait en me frôlant les articulations
Dorlotait en me massant ma tentation
Printemps
Heureux et amoureuse capture
Pourtant un beau matin
Dés qu'elle est partie j'ai perdu sa main
J'ai tout oublié sauf sa dextérité
Et ses douceurs affectueuses sur mon lit harnaché
Belle muse aux doigts de fée
Féline et soignée
Souple et ongulée
Eté
Bronzé et conventionnelle rupture
Pourtant un beau matin
Dés qu'elle est partie j'ai perdu sa main
J'ai tout oublié sauf sa révérence soulignée
Et ses plaisirs insensés partagés sur mon canapé
Belle vertu à la délicate destinée
Baguée et élégante
Précieuse et étincelante
Automne
Mélancolique et souvenir sans blessure
Le toucher "Il n'y a pas mieux que le regard et le toucher pour savoir où on en est."
mercredi
Tout passe par le regard

Ta cornée transparente protège ton oeil de ces assauts percutant
Ton iris donne la couleur à ton âme verdoyante
Ta pupille s'ouvre et se referme selon l'intensité de sa lumière
Le cristallin règle la netteté de ta vision à la fois éternelle et éphémère
Ta rétine reçoit son image et la renvoie au nerf optique sans sourciller
Tout cela pour te dire de ne pas rester dans l'ombre de tes pensées
Ouvre tes yeux pour voir le jour
Qui se lève au coin de ses yeux
Ouvre tes yeux pour voir le soleil
Qui brille dans ses beaux yeux
Ouvre tes yeux pour voir l'intelligence
Qui sommeil derrière ses yeux
Ouvre tes yeux pour voir l'amour
Qui t'attend à travers la douceur de ses yeux
Ouvre tes yeux pour proclamer ta flamme
Qui brûle la rétine de ses yeux
Ouvre tes yeux pour recevoir ce cadeau
Qui s'offre sous tes yeux
Ouvre tes yeux et ton coeur
Qui s'uniront sous le regard de vos yeux
La vue "L'âme est l'organe du bonheur comme l'oeil est celui de la lumière."
L'odorat "Ô Dora Sens De Mon Imagination"

N'aimez vous pas mon nez
Qui se retrousse sans rechigner
Lorsqu'il respire foule de passion
Et succombe à la tentation
N'aimez vous pas mon nez
Qui sent le plaisir m'amener
Vers votre intensité sous pression
Sans trahir mon imagination
N'aimez vous pas mon nez
Qui se réfugie au coin de la cheminée
Dés qu'il se refroidit
Pour ne pas perdre mon dernier ressenti
N'aimez vous pas mon nez
Qui reste souvent en apnée
Pour ne pas oublier que vous n'êtes plus là
Mais que vous existez sur mes draps
N'aimez vous pas mon nez
Qui s'éternise vers ce nouveau né
Berceau d'un amour éperdu
Pour se rappeler de ces odeurs confondues
N'aimez vous pas mon nez
Qui ose même si vous apprenez
Que soudain vous n'êtes plus la seule
A être attirée par cette belle gueule
N'aimez vous plus mon nez
Même si votre parfum continue à m'étonner
Tant qu'il n'y aura pas
Loin de moi Ô dora
dimanche
Peinture d'Utrillo
J'attendrais son envie pour lui indiquer le lieu
J’attendrais son doux baiser lent étroit et savoureux
Délivré par des lèvres sans fard et pareilles aux tiennes
Elle saura me plaire et m’apaiser comme une sirène
Et si tu persistais
Je n’attendrais pas la nuit pour t’éclairer
Je n’attendrais pas que ton désir soit sanctifié
Attardé par ce baiser atteignant l’âme
Tu sauras me faire accoucher de mes sens comme une sage femme
Et si tu ne comptais pas
J’attendrais son derrière culminant pour lui indiquer l'entrée
J’attendrais son petit triangle découvert humide et doré
Papillonné dans un sourire éperdu
Elle saura me révéler et me combler comme une antonyme ingénue
Et si tu persistais
Je n’attendrais pas l’exposition pour te contempler
Je n’attendrais pas que ta sueur soit glacée
Sublimé par ta ferveur sous mes caresses
Tu sauras me faire rougir le coquelicot comme une déesse
Et si tu ne comptais pas
J’attendrais son petit cri pour lui indiquer la sortie
J’attendrais son soupire tremblant saccadé et épanoui
Déclaré par un va et vient sans repos
Elle saura m’épuiser et m’achever comme une vénus de Milo
Et si tu persistais
Je n’attendrais pas pour recoller les morceaux
Je n’attendrais pas le jour pour tirer les rideaux
Absorbé par ton envergure câline
Tu sauras me déchiqueter et dévorer comme une féline
jeudi
Le tango de mes nuits

Ta solitude est ma partenaire
Ton amour me transfert l’invisible
Notre temps concours à nos oublis
Notre ferveur est suspendue dans l’air
Nos sens uniques subissent l’invincible
Je tangue sur le tango de tes souvenirs
Le crépuscule me rend prédateur
Mon cœur bat entre deux rives
Mes jambes tremblent en simulant le plaisir
Mes mains deviennent ma punition divine de tes dernières pudeurs
Mes pensées naviguent à la dérive
Je tangue sur le tango de tes désirs
Mon lit est un radeau où s'échoue l’audace
Mon corps est soumis à l’absolu
Tu es sous mes mouvements qui me broient de plaisir
Ma peau est anéantie par ta bouche imaginaire et vorace
Je suis plus nu que nu
Je tangue sur le tango de tes soupirs
Je n'ai plus de regards sur toi sur moi
C’est l’heure de s’en aller
Mes hanches t’emmènent aux confins de mon plaisir
Je me conduis au delà du monde sans toi
Tu es mon élixir tant aimé
http://www.youtube.com/watch?v=4mFsJGKHNWk
lundi
2, Place Rayban Café
Sous un soleil de plomb
Brune blonde blanche rousse corsées
Le petit mousse est en ébullition
Assise devant moi
Ces cheveux blonds dans le vent
Salive en émoi
Ces lèvres et ses seins se mettent en avant
Ray ban sur les yeux
Mains fines et longues sans bagues
Le regard caché et ambitieux
Plan drague
Ecoute attentive et partagée
Avec attention
Envie et désir d’échanger
Avec intention
Langue habile et délayée
Profil droit
Approche furtive passionnée
Vertige en soit
Tête à tête
Pêle-mêle
Bouche à bouche en fête
Roule moi une pelle
Objet long et élégant
Saint d’esprit
Bijou ultime et étincelant
Tout est pris
Nombril en fuite
Embouts à l’horizon durcis
Sueur pour une course poursuite
Chaleur torride à la folie
Emprise sans limite
Décor fusionnel
Partage hétéroclite
Fusion exponentielle
Fin d’une après midi sublime
Silhouette courbe et détendue
Décoction intime
Sous l’azur éperdu
Reprise du souffle annoncée
Après cette interminable samba
Fluide glaciale terminée
Clope comme dada
Réveil toi
Ton rêve est terminé
Endort toi
Ton rêve est à recommencer
mercredi
L'instant
Viens te blottir dans ma mémoire pour lire dans mes pensés un instant
Viens me rejoindre à la maison pour que je t’ouvre la porte un instant
Viens me chuchoter des mots tendres pour que je fonde un instant
Viens te glisser sous mes draps pour vibrer un instant
Viens toucher mon corps animé pour ouvrir le tiroir de mon cœur un instant
Viens conjuguer des choses douces pour m’exprimer un instant
Viens arroser mon jardin secret pour que fleurisse ma fleur d'amour un instant
Viens prendre une douche pour que notre sève s’apprivoise un instant
Repars vite pour revenir un instant ... Et
Sélénaé la louve
Invite moi encore pour que poèmes naissent pour toi
A me blottir dans ton espoir et y relire tous tes émois
Je viendrais au seuil de ton amour où ton cœur sera mon toit
A te murmurer des mots devenant si doux que tu en restes coi
Et nous n'aurons qu'un oreiller pour ne rien perdre de nos soupirs
Dans ton tiroir d'amour j'entrouvrirai le livre à la page des plaisirs
A faire frémir nos verbes conjugués, au présent au futur et à venir
Par la Rosée des matins, notre Eden à voir fleurir tous tes désirs
Ou sous cette pluie de perles fines, captiver ta sève au bon moment
Et je reviendrais vite pour y rester longtemps.
Ludivine13
Je me ferais poème pour que tu me lises plus souvent,
Me blottirais dans ta mémoire pour qu'elle ne m'efface pas trop longtemps,
Je viendrais à la maison, entrouvrirais ta porte de nos passions,
Je te chuchoterais des mots tendres,pour mettre en éveil ton imagination,
Je me glisserais dans tes draps, pour un voyage au firmament,
Je ne serais plus jamais sage devant nos corps si troublant,
Pour t'exprimer mes sentiments,Te conjuguerais le verbe aimer,
Je t'arroserais de la pluie de nos câlins... toute apaisée,
Je me souviendrais de cette eau brulante sur nos peaux
La délicatesse de cette douche, de toute cette eau
Et si je reviens un instant, c'est pour ne jamais en repartir.....
Feudebelt
Laisse mes mots un instant emcombrer ta mémoire
Laisse moi un instant sombrer dans ton miroir
Laisse moi un instant au pas de ton manoir
Laisse ma voix un instant chuchoter une histoire
Laisse ton lit un instant rever à l'illusoire
Laisse moi un instant trouver la clef de ton âme sans espoir
Laisse moi un instant chercher à te percevoir
Laisse murir un instant le fruit de nos savoirs
Laisse mes mains courir un instant sur ta peau couleur d'ivoire
Laisse cet instant, de grace, n'être qu'un au revoir.
Nous ne serons jamais ensemble

Pour effacer ce mal j'erre dans la nuit
De bar en bar j'éloigne ma solitude
Qui dans ce monde est devenu une habitude
Comment l'atteindre sans la faire fuir
Pourquoi essaye telle de me nuire
Tout ces propos et sentiments sont pour elle
Des mots en l'air des paroles frêles
Quand je commence à sortir de mon cocon rêveur
Je m'aperçois qu'elle est là et qu'elle pleure
Alors je lui crée un monde de douceur
Pour qu'elle redevienne l'image fidèle de mon coeur
Je ne sais plus quoi inventer pour lui plaire
De toute façon je me retrouverai un jour par terre
Sans qu'elle s'arrête pour me faire frémir
J'ai besoin de la sentir
Tous les matins elle revient dans le miroir
Sans que je puisse la toucher la voir
Jour après jour je me retrouve devant cette image
Qui me hante et me dévisage
Une nuit j'arriverai à la conquérir
Même si je devrai mourir
Elle m'appartiendra quelques secondes
C'est ainsi qu'elle sera féconde
Souvent je l'aperçois au dessus de ma tête
Lorsque je fais la fête
Avec son enfant qui me ressemble
Nous ne serons jamais ensemble
L'étoile rouge

Robe rouge enrobée sur ce corps
Connecticut
Dessous sans dessous
Dessus sans dessus
C'est l'étoile rouge
Je ne l'imaginais pas
Sandale rouge marchand sur ce quai
Connecticut
Bulle de Perrier menthe
Bulle de Perrier aimante
C'est l'étoile rouge
Je ne l'imaginais pas
Coloriage rouge au bout de ses pieds
Connecticut
Cent pas par hasard
Effleurer sans toucher
C'est l'étoile rouge
Je ne l'imaginais pas
Peau rouge mouchetée sur la jetée
Connecticut
Corps ferme sur le rocher
S'enlacer sans se lasser
C'est l'étoile rouge
Je ne l'imaginais pas
La chose rouge sur le doigt mouillé
Connecticut
Chair de poule sans plume
Vibrato sans vibrateur
C'est l'étoile rouge
Je l'imagine
L'étoile rouge au bout de mon rêve
Déconnecté
Silhouette détendue et allongée
Tango tango
La danse peut commencer
Le jardin

Mon jardin si petit, si riant, si coquet
Propose gentiment son calme et sa fraîcheur
Groupant toutes ses fleurs, il forme un grand bouquet
Le chèvre feuille de la pergola diffuse sa senteur
L'allée de lavande invite le passage
Offrant au vent léger son parfum si particulier
Et s'ouvre pleinement en un large
Eventail sur un vieux figuier
Dans ses feuilles parfois se faufile un oiseau
Repartant vers la restanque ancestrale
Recouverte d'arbustes taillés au cordeau
Et de fleurs originales
La bignone allégrement monte le long du mur
Dans ses feuilles parfois danse un lézard
Ce minuscule Eden couronné par l'azur
N'arrête pas de nous mettre en retard
La haie de chênes verts protége du mistral
Toujours aussi pénétrant
La terrasse des festivals
Eté, autonome, hiver et printemps
Noir et blanc

La séparation définitive

Sans faire de trêve
Loin vers ce pays
Aux antipodes ne notre paradis
Je suis toi tu es moi
Tu es moi je suis toi
Mon cœur s’est endormi
Pas très loin d’ici
Entre mer et désert
Mes pensées me quittent sans repère
Je suis toi tu es moi
Tu es moi je suis toi
Le temps passe
Mes souvenirs trépassent
Je suis dans l’impasse
Sans que je puisse faire face
Je suis toi tu es moi
Tu es moi je suis toi
Le jour où je serai trop triste
Je me souviendrai de la piste
Aux tâches de rousseur
Déclinées tout en rondeur
Je suis toi tu es moi
Tu es moi je suis toi
De l’amour à corps perdu
Je suis devenu
Un homme seul
Dans ce bocal de formole
Je suis toi tu es moi
Tu es moi je suis toi
L’air se raréfiant
Avec audace mais méfiant
Je pars vers le paradis
Tout est fini
Je suis toi tu es moi
Tu es moi je suis toi
Sortie Treize

Poème du verbe
Ne pas s’abstenir
Pour éviter le pire
Pour rester dans le désir et le plaisir
Il ne reste rien à dire
Il faut agir
22 Quai des Brumes

Qu'il s'attarde sur chaque partie de son éveil
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